Dans le cadre de sa stratégie d’expansion en Afrique, les États-Unis intensifient leurs efforts économiques sur le continent. Lors d’une visite du président Joe Biden en Angola, Washington a annoncé un financement de 553 millions de dollars via l’International Development Finance Corporation (DFC). Ce prêt vise la modernisation du corridor de Lobito, un axe stratégique pour le commerce régional.
Ce financement permettra la réhabilitation du port de Lobito et de sa ligne ferroviaire de 1 300 kilomètres reliant l’Angola à la République démocratique du Congo et à la Zambie. L’objectif est de créer un corridor de transport qui pourrait à terme s’étendre entre les océans Atlantique et Indien, devenant ainsi le premier chemin de fer transcontinental en Afrique.
« Ce projet changera la donne pour le commerce interrégional et marquera une étape historique dans nos relations avec l’Afrique », a affirmé le président Biden. En plus des États-Unis, d’autres partenaires, dont l’Union européenne, l’Italie et la Banque de développement de l’Afrique australe, participeront au financement.
Une stratégie d’influence
En soutenant des projets d’infrastructures d’envergure, les États-Unis cherchent à rivaliser avec d’autres puissances présentes sur le continent, notamment la Chine. Ce corridor promet de dynamiser l’économie africaine, en facilitant l’exportation des ressources minières et en renforçant l’intégration régionale.
Cette initiative s’inscrit dans une volonté plus large de Washington de nouer des partenariats économiques durables avec l’Afrique, à travers des investissements stratégiques, tout en favorisant le développement local.
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