L’ancien commissaire de l’arrondissement de Kompa et l’un de ses subordonnés ont été condamnés, ce jeudi 5 décembre, à des peines de prison ferme. Les deux fonctionnaires de police ont été reconnus coupables d’avoir libéré, contre de l’argent, des suspects impliqués dans une affaire de vol de pagne. Le commissaire, accusé d’avoir perçu une somme de 300 000 FCFA pour la libération d’une femme soupçonnée de recel, a écopé de 24 mois de prison ferme et d’une amende de 200 000 FCFA.
Son collègue a, quant à lui, été condamné à 12 mois de prison et à la même amende. La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a estimé que les faits de « trafic d’influence » retenus contre les deux hommes constituaient en réalité une « complicité de trafic d’influence ». Cette condamnation intervient après l’ouverture d’une enquête suite à la disparition de plusieurs pagnes. Les deux personnes initialement placées en garde à vue avaient été libérées dans des conditions jugées suspectes. Ce verdict de la Criet intervient dans un contexte où, l’affaire relative à la bavure policière à Parakou défraie toujours la chronique.
La Police dans le viseur…
Le Directeur Général de la Police Républicaine (DGPR), Soumaïla Allabi Yaya, avait récemment pris la parole pour clarifier l’évolution de l’enquête sur la bavure policière survenue à Parakou en novembre 2024. Lors d’une rencontre avec les responsables d’unités, il a dressé un constat accablant sur les dysfonctionnements internes qui ont conduit à cette tragédie, tout en annonçant des mesures fortes pour prévenir de tels drames à l’avenir. « Ces bavures résultent d’un défaut de préparation et de contrôle des équipes sur le terrain », avait-il déclaré tout en annonçant que les sanctions pourraient aller jusqu’à la radiation des agents mis en cause. (Rejoignez la famille des abonnés de la chaîne WhatsApp de La Nouvelle Tribune en cliquant sur le lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x)
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