Emmanuel Macron, connu pour ses déclarations controversées depuis son arrivée à l’Élysée, avait déjà marqué les esprits en qualifiant certains Français de « Gaulois réfractaires » ou en évoquant ceux « qui ne sont rien« . Cette tendance aux propos clivants refait surface avec une nouvelle polémique qui secoue la classe politique française.
Une série de révélations qui agite l’Élysée
Une enquête approfondie du journal Le Monde dévoile des propos attribués au président français qui provoquent l’indignation. Au cœur de la tempête : une déclaration faite en 2023 devant Aurélien Rousseau, alors ministre de la Santé, où Emmanuel Macron aurait affirmé que « le problème des urgences dans ce pays, c’est que c’est rempli de Mamadou« . Cette sortie présidentielle suscite une vague de réactions outragées, particulièrement à gauche, où le sénateur communiste Ian Brossat dénonce des propos « indubitablement racistes » et « accablants« .
Un cocktail de controverses qui embarrasse l’exécutif
La polémique ne se limite pas à cette seule déclaration. Le quotidien révèle également que l’Élysée aurait surnommé Matignon « La cage aux folles » pendant le mandat de Gabriel Attal comme Premier ministre. Par ailleurs, le président aurait désigné Marine Tondelier, dirigeante des Écologistes, et Lucie Castets, candidate potentielle à Matignon, par le terme « cocottes« . Cette accumulation de propos controversés dessine le portrait d’un président dont le langage privé tranche radicalement avec son discours public sur l’exemplarité républicaine.
L’opposition exige des comptes
Les réactions ne se font pas attendre du côté de l’opposition. Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise, qualifie ces propos de « honte absolue » et d’ »insulte à la République ». François Ruffin, député de la Somme, pointe le décalage entre un président « enfermé dans un palace doré » et ses leçons de morale aux Français. Marine Tondelier elle-même réagit en soulignant l’enchaînement des polémiques, des propos homophobes présumés aux déclarations sexistes. Cette succession de controverses fragilise la position du président et accentue les tensions politiques, alors que son second mandat traverse déjà une période délicate.
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