Le secteur gazier algérien connaît actuellement une effervescence sans précédent, avec une affluence marquée d’investisseurs internationaux attirés par le potentiel considérable du pays. La récente manifestation d’intérêt a déjà séduit vingt entreprises qualifiées, témoignant de l’attractivité croissante de l’Algérie dans le domaine énergétique. Cette dynamique s’explique notamment par les atouts stratégiques du pays : des réserves parmi les plus importantes au monde, une proximité géographique avec les marchés clés, ainsi qu’un environnement politique stable et un cadre réglementaire favorable aux investissements étrangers.
Le « Bid Round 2024 » marque un tournant significatif dans la stratégie énergétique algérienne. Cette initiative, la première depuis une décennie, vise à optimiser l’exploitation des ressources nationales tout en renforçant la transparence du processus d’attribution. Les entreprises présélectionnées bénéficient d’un accès privilégié aux informations via des « Data rooms » dédiées, garantissant ainsi une équité dans la sélection des futurs partenaires de Sonatrach.
Les perspectives de développement s’annoncent prometteuses avec l’exploitation de sites stratégiques comme le Grand M’zaïd, Ahara, Reggane II et Zerafa II. Ces projets devraient contribuer à une augmentation substantielle de la production nationale, estimée à 20 milliards de mètres cubes annuels, grâce à l’exploitation d’une réserve avoisinant les 400 milliards de mètres cubes. L’infrastructure existante facilitera la mise en exploitation de ces nouveaux gisements, optimisant ainsi les coûts et les délais de développement.
Parallèlement à cet appel d’offres, Sonatrach mène des négociations directes avec douze acteurs internationaux, dont sept nouveaux entrants sur le marché algérien. La présence de majors américaines comme ExxonMobil et Chevron parmi les intéressés souligne la dimension internationale de cette dynamique d’investissement.
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