La science chinoise franchit un cap majeur dans la production d’acier avec une découverte révolutionnaire, fruit de dix années de recherche. Une équipe de scientifiques est parvenue à développer une méthode de fabrication 3 600 fois plus rapide que le processus traditionnel, ouvrant la voie à une transformation profonde de l’industrie.
La méthode conventionnelle de production d’acier, basée sur la transformation du minerai de fer en boulettes puis leur traitement dans des hauts fourneaux avec du coke, nécessite plusieurs heures. Cette technique séculaire, bien qu’efficace, est particulièrement énergivore et polluante. Malgré tout, c’est la seule généralement admise, du point de vue de l’efficacité.
Une innovation technologique spectaculaire
La nouvelle approche, dirigée par le professeur Zhang Wenhai, permet de produire de l’acier en seulement trois à six secondes. Le processus utilise une lance vortex qui injecte de la poudre de minerai de fer finement broyé dans un four à très haute température, provoquant une réaction chimique explosive qui génère du fer liquide pur.
Ce procédé innovant présente l’avantage de fonctionner avec des minerais de différentes teneurs en fer, permettant à la Chine de valoriser ses ressources locales à basse teneur. De plus, l’élimination du charbon dans le processus pourrait réduire d’un tiers le coût énergétique de la production. De quoi aider la Chine à atteindre les objectifs fixés en matière de neutralité carbone.
Un impact majeur sur l’industrie mondiale
Cette avancée pourrait renforcer considérablement la position dominante de la Chine dans l’industrie mondiale de l’acier, tout en contribuant aux objectifs de réduction des émissions de carbone. Premier producteur mondial d’acier, le pays pourrait ainsi accroître sa compétitivité dans de nombreux secteurs, notamment l’automobile, tout en améliorant significativement son bilan environnemental. De quoi le placer en tant que leader mondial en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
Laisser un commentaire