Le Maroc se prépare à écrire une nouvelle page de son histoire sportive en refaçonnant ses infrastructures footballistiques en vue d’événements majeurs à venir. Avec l’ambition d’organiser la Coupe du Monde 2030, le pays a lancé une transformation profonde de ses stades emblématiques. Ces rénovations stratégiques visent à répondre aux exigences internationales, tout en faisant du Maroc un acteur incontournable sur la scène sportive mondiale.
Parmi les projets phares, le stade Prince Moulay Abdellah de Rabat illustre cette métamorphose. Construit en 1983 pour les Jeux Méditerranéens, il est actuellement en pleine rénovation pour porter sa capacité à 68 700 places. Une fois achevé, ce stade pourrait dépasser les normes fixées pour accueillir une demi-finale de Coupe du Monde. La FIFA elle-même considère cette infrastructure comme une candidate sérieuse pour les phases décisives du Mondial 2030.
Tanger, autre pilier du projet marocain, met également les bouchées doubles. Le stade inauguré en 2011 voit sa capacité grimper à 75 600 places, le plaçant également au-dessus des standards nécessaires pour des demi-finales. Ces travaux renforcent la position du Maroc parmi les favoris pour co-organiser la compétition.
Non loin de là, le nouveau Stade Hassan II de Mohammedia apporte une dimension supplémentaire à cette candidature. Rivalisant avec des enceintes iconiques telles que celles de Madrid et Barcelone, il pourrait accueillir la finale du tournoi, marquant ainsi un tournant symbolique dans l’histoire du football africain.
En parallèle, ces avancées contredisent les rumeurs récentes insinuant des retards dans les préparatifs pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Le rapport de la FIFA, publié récemment, met en lumière les progrès significatifs des travaux en cours et souligne que les stades marocains seront fin prêts pour cet événement continental, avant même les échéances de 2030. Ces rénovations ambitieuses traduisent non seulement la volonté du Maroc de répondre aux attentes de la FIFA, mais aussi de se positionner comme un modèle de préparation et de gestion des grandes compétitions sportives.
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