Malgré les défis politiques et climatiques, la Libye affiche une volonté déterminée de redynamiser son économie grâce à son secteur pétrolier. Selon un récent rapport de la Banque africaine de développement (BAD), l’économie libyenne pourrait croître de 6,2 % en 2025, portée par des perspectives prometteuses dans la production de brut.
La National Oil Corporation (NOC), pilier de l’industrie pétrolière libyenne, vise un plateau de production de 2 millions de barils par jour (b/j). Actuellement, la production a déjà atteint 1,42 million b/j, un niveau inédit depuis plus d’une décennie. Cette progression est un signe encourageant après les perturbations enregistrées au troisième trimestre 2024, dues à des tensions politiques.
Outre l’augmentation de la production, la BAD prévoit que l’embellie du secteur pétrolier pourrait conduire à un excédent budgétaire de 8,7 % du PIB en 2025, malgré les dépenses significatives engagées pour répondre aux inondations dévastatrices à Derna. Les exportations accrues d’hydrocarbures, soutenues par des investissements étrangers et des partenariats stratégiques, devraient aussi permettre à la balance courante de passer d’un déficit de 2,6 % du PIB en 2024 à un excédent de 22,3 % en 2025.
En conclusion, malgré les risques liés aux instabilités politiques et aux coûts imprévus, la Libye s’efforce de transformer son potentiel énergétique en moteur de croissance durable, misant sur une stratégie intégrée qui associe production accrue, investissements étrangers, et résilience face aux défis internes.
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