L’Algérie se prépare à une transformation majeure de son système de paiement pour 2025, suivant la vision du président Abdelmadjid Tebboune. Cette initiative nationale vise à généraliser l’utilisation des paiements électroniques à travers le pays, englobant les paiements mobiles, les cartes sans contact et l’intégration des web-marchands dans l’écosystème numérique.
Une réunion intersectorielle majeure, dirigée par le ministre des Finances Laaziz Faid, a établi les fondations de cette transformation. En collaboration avec les ministères des Télécommunications et la Banque d’Algérie, des mesures concrètes ont été définies pour assurer un déploiement opérationnel dès début 2025, incluant le paiement instantané et l’extension des services bancaires numériques.
Des innovations technologiques au service de la modernisation
Le Groupement d’intérêt économique de la monétique prévoit le lancement de technologies novatrices, notamment SoftPos, permettant aux smartphones NFC de devenir des terminaux de paiement. Cette avancée s’accompagne de résultats encourageants : les paiements électroniques ont augmenté de 57% au premier semestre 2024, atteignant 60 milliards de dinars, tandis que les paiements par internet ont progressé de 63,82%.
La loi de finances 2025 impose désormais l’utilisation des paiements bancaires dans plusieurs secteurs clés comme l’immobilier, l’automobile et les assurances. Cette mesure s’inscrit dans une stratégie plus large de lutte contre le marché informel et de modernisation du système financier national afin de le rendre plus fiable et limiter les échanges sur le marché secondaire.
Vers une économie numérique moderne
Le gouvernement algérien déploie un arsenal complet pour réussir cette transition : cadre législatif adapté, innovations technologiques et campagnes de sensibilisation. Cette transformation numérique représente un enjeu crucial pour l’Algérie, marquant ainsi une nouvelle étape dans la révolution numérique initiée par le président Tebboune, qui souhaite faire franchir un cap à son pays afin de faire d’Alger l’un des leaders régionaux dans les secteurs de la fintech (technologies de la finance).
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