L’Algérie s’engage dans une nouvelle dynamique minière ambitieuse en réactivant ses gisements aurifères historiques. Le pays maghrébin intensifie ses efforts d’extraction avec la remise en service des mines d’Amesmassa et de Tirek, situées dans la région de Tamanrasset, après une décennie d’inactivité. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie nationale visant à renforcer le secteur minier et à diversifier l’économie au-delà des hydrocarbures.
Les résultats récents témoignent déjà d’une progression significative, avec une production dépassant 351 kilogrammes d’or entre 2022 et décembre 2024, selon les chiffres communiqués par Belkacem Soltani, PDG du groupe Sonarem. Pour soutenir cette expansion, les autorités algériennes ont accordé 46 permis d’exploitation à diverses entreprises désireuses de participer à la valorisation des ressources aurifères du pays.
Cette renaissance du secteur aurifère s’aligne parfaitement avec les orientations économiques définies par le président Abdelmadjid Tebboune. La stratégie adoptée poursuit un double objectif : réduire la dépendance aux importations de matières premières tout en stimulant les exportations nationales non liées aux hydrocarbures.
Le secteur minier algérien connaît actuellement une phase d’expansion remarquable. L’année 2024 marque une augmentation substantielle des exportations de ressources minérales, accompagnée du lancement de nouvelles initiatives et d’un intérêt croissant des investisseurs internationaux.
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