Le Bénin est une nouvelle fois au centre de l’attention internationale avec l’affaire impliquant Olivier Boko et Oswald Homéky, deux personnalités proches du président Patrice Talon. Accusés de « complot contre la sûreté de l’État », les deux hommes sont actuellement jugés dans un procès qui suscite de vives polémiques. Les accusations portées contre Boko, un homme d’affaires influent, et Homéky, ancien ministre des sports, ont provoqué une onde de choc au sein de la classe politique et de l’opinion publique béninoise. Selon les autorités judiciaires, les deux accusés et leurs complices auraient préparé une tentative de coup d’État visant à renverser le gouvernement en place. Cette affaire intervient dans un contexte politique déjà très tendu entre opposition et mouvance.
Un procès jugé de politique par plusieurs voix
Des voix dans l’opinion publique ont rapidement dénoncé ce qu’elle considère comme un « procès politique ». Cette assertion sera d’ailleurs renchérie, à l’ouverture du procès ce mardi 21 janvier. Après un moment, les avocats de la défense se sont déconstitués confirmant ainsi ce qu’ils avaient appelé plus tôt « vice de procédure ». « La défense, depuis l’instruction à ce jour, a été sacrifiée. Au point où, à un moment donné, on s’est demandé, mais est-ce qu’il était nécessaire d’organiser un procès ? Est-ce qu’il ne fallait pas notifier les peines carrément aux personnes poursuivies ? Donc nous avons eu à vivre une violation des droits de la défense les plus élémentaires. Alors nous nous sommes présentés aujourd’hui parce que nous avions espéré qu’il ne faille pas désespérer complètement de sa propre justice. Parce que sans justice, il n’y a pas de paix, il n’y a pas de sérénité. Et donc la défense s’est présentée dans l’espoir que les règles de procédure les plus préalables et les plus élémentaires devaient être respectées », a expliqué Me Ayodélé Ahounou.
Mais des situations ont amené les avocats de la défense à abandonner. « Alors, en un premier temps, la composition de la cour, le nombre de magistrats que la loi impose pour des sections criminelles n’est pas respecté. Et nous avions en toute élégance fait observer aux membres de la cour et au Procureur spécial que la loi a exigé cinq magistrats. Et donc on s’est retrouvé face à une composition ordinaire, alors que nous sommes en matière criminelle qui est une matière spéciale par rapport à la matière ordinaire. Et donc, de façon impérative, les mises en cause devaient être jugées par cinq magistrats. Nous avons fait observer, nous avons lu les dispositions légales, c’était clair. A notre grande surprise, la cour revient après une suspension et joint l’incident au fond. Or, vous savez très bien, pour pouvoir poser un acte dans le dossier, il faut être régulièrement composé en tant que juridiction. Et mieux ou pire, la présidente qui dirige la cour, nous avions en toute politesse et courtoisie demandé une suspension pour faire observer qu’elle est dans une situation d’empêchement imparable. Et donc cette situation d’empêchement, qui la place dans des liens avec la principale victime qui se trouve être le chef de l’État, ne peut pas lui donner la sérénité qu’il faut, ou du moins la garantie de l’impartialité et d’un procès équitable. Et donc, ce que nous avons vu jusque-là faire, dans les États, ou même à une époque donnée de notre pays, c’est que quand le juge se retrouve en face de tels éléments probants et constants qui le mettent dans des liens avec les personnes qui sont en cause, en principe elle devait se déporter. Mais on a compris, et comme l’instruction nous avait déjà donné la mesure, il faut y aller contre vents et marées, contre toutes les règles, au point où on s’est demandé où se trouve la limite », ajoute l’avocat des prévenus.
La suite de cet article est réservé aux abonnés: Connectez-vous si vous avez déjà un abonnement ou abonnez-vous ici

Hum boko , homeky , la messe est déjà dite , et ceci depuis le palais de la marina.
Vous allez prendre tres très cher , avec cette parodie de justice que vous avez fabriquée . Et c’est tant pis pour vous . Vous aurez de la chance si on vous colle 20 ans 😎 donc ne fanfaronnez pas devant la Criet, économisez vos sous pour cantiner et vivre comme des pachas en prison . Nous autres nous rigolons tout doucement 😌😌😌
Vous aviez fabriqué..un fét iche
Ce féti che demande votre s ang..vos têtes…
De quoi on se plaint…
De toute façon… eux tous.. seront dévorés…c est la loi de la nature
Que num..est un lâche…
Pourquoi..il fuit..le système qu il a mis en place…
Qui est fou ? En tous cas pas QUENUM 😌 s’il est malin , il devrait s’allier aux exilés en France et ailleurs , et donner de la voix ; cela pourrait sauver les Boco
Il ne faut pas croire à cette tentative de coup d’État. C’est une farce bien préparée et bien huilée par Talon et son ami intime. Il s’agit de rendre Boko victime d’un semblant d’injustice pour le rendre présidentiable, sachant que les électeurs béninois se portent souvent sur celui qui aurait été victime d’injustice politique.
Le peuple doit faire donc attention pour ne pas être enfariner. Boko, Talon c’est même pipe même tabac.
Tenir ou pas le procès ne changera rien. Leur condamnation est déjà écrite.
salut