Un influenceur algérien, identifié sous le nom de Rafik M., a été arrêté en France pour avoir incité à la violence à travers ses vidéos sur TikTok. L’arrestation a eu lieu ce mercredi 22 janvier 2025, et le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a rapidement réagi en annonçant l’action sur le réseau social X, en insistant sur la nécessité de ne pas laisser passer ce genre de comportement. « L’influenceur algérien Rafik Meziane qui appelait à commettre des actes violent sur le territoire français sur TikTok a été interpellé ce matin. Merci aux enquêteurs et aux forces de l’ordre pour leur professionnalisme. Ne rien laisser passer« , a-t-il déclaré.
Le phénomène de l’incitation à la violence par des influenceurs sur les réseaux sociaux semble prendre de l’ampleur, avec plusieurs arrestations récentes. Le 16 janvier dernier, l’influenceur Mahdi B. avait été incarcéré après avoir publié des messages similaires. Le 9 janvier 2025, un autre influenceur algérien, Doualemn, âgé de 59 ans, a été expulsé de France après avoir été arrêté pour une vidéo incitant à la violence. Doualemn, qui comptait 138 000 abonnés sur TikTok, a été placé en rétention administrative avant d’être renvoyé vers l’Algérie. Cependant, à son arrivée, les autorités algériennes ont refusé de l’accepter, le renvoyant de nouveau vers la France.
Les autorités françaises ont également poursuivi d’autres actions identiques ces derniers mois. Par exemple, le 3 janvier, un influenceur nommé Youcef A., connu sous le pseudonyme « Zazou Youssef », a été arrêté à Brest pour apologie du terrorisme après avoir incité à des attentats en France et à des violences en Algérie. Placé en détention provisoire, il devra comparaître devant le tribunal fin février. Un autre cas s’est produit à Grenoble, où l’influenceur « Imad Tintin » a été interpellé pour avoir publié une vidéo appelant à des meurtres et des viols. Ce dernier sera jugé en mars pour des faits de provocation à des actes terroristes. Ces arrestations montrent l’intensification des actions des autorités françaises contre ceux qui utilisent les réseaux sociaux pour encourager des actes violents, notamment ceux appelant à la haine ou à des actes terroristes.
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