Arrestation de l’ancien Président sud coréen Yoon Suk-yeol

Yoon Seok-youl - Photo: Seokyong Lee/Penta Press/Shutterstock

La crise politique sud-coréenne a atteint son paroxysme ce mercredi 15 janvier avec l’arrestation spectaculaire du président Yoon Suk-yeol. Les forces de l’ordre ont finalement réussi à appréhender le chef d’État destitué, qui s’était retranché dans sa résidence située dans un quartier prestigieux de Séoul, marquant ainsi un tournant historique dans l’histoire politique du pays.

L’opération d’envergure menée aux premières heures de la matinée a mobilisé plusieurs dizaines d’agents qui, déterminés à exécuter leur mission, ont dû recourir à des échelles pour franchir le mur d’enceinte de la propriété. Cette intervention survient après une première tentative infructueuse et plusieurs jours de tension politique croissante.

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La chute de Yoon Suk-yeol trouve son origine dans sa tentative controversée d’instaurer la loi martiale en décembre 2024, une décision qui a précipité le pays dans une profonde tourmente institutionnelle. Face à cette situation sans précédent, le parlement sud-coréen a pris la décision de le destituer de ses fonctions.

Les images de l’arrestation, capturées par des citoyens rassemblés devant la résidence présidentielle, témoignent de ce moment historique : pour la première fois dans l’histoire de la Corée du Sud, un président en exercice est conduit dans les locaux du parquet. Quelques instants avant son arrestation, Yoon Suk-yeol a diffusé une vidéo dans laquelle il dénonce vivement cette intervention.

Les partisans de l’ancien président contestent fermement la légalité de cette procédure. Ils pointent du doigt ce qu’ils considèrent comme une corruption au sein du corps des procureurs et qualifient le mandat d’arrestation d’ »injuste et illégal ».

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