Après avoir été investi dans ses fonctions de président des USA, Donald Trump a pris des mesures chocs qui ont beaucoup fait parler. Il a notamment signé un décret pour expulser un grand nombre d’immigrants qui ne disposaient pas de tous les papiers nécessaires pour séjourner sur le territoire américain.
Le cas des expulsés colombiens a fait la une des médias. Dans un premier temps, Bogota a refusé de reprendre ses immigrés illégaux. Donald Trump a alors menacé la Colombie de représailles économiques. Par finir, le président colombien a décidé d’envoyer l’avion présidentiel pour aller chercher ses ressortissants qui n’étaient pas en règle aux États-Unis.
Cette initiative de Donald Trump a donné des idées à un certain nombre de responsables politique en Europe. C’est le cas de Marine Le Pen. Alors que les tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie s’intensifient, Marine Le Pen a relancé le débat sur l’immigration. Elle propose une approche radicale, inspirée des récentes décisions du président américain Donald Trump.
La cheffe du RN à l’Assemblée nationale a déclaré vouloir appliquer à la France une politique similaire à celle adoptée par Washington. Marine Le Pen souhaite calquer cette approche sur les relations franco-algériennes, en menaçant de prendre des mesures de rétorsion contre les pays qui refusent de récupérer leurs ressortissants expulsés de France. « Avec l’Algérie, et tous les pays qui refusent de reprendre leurs clandestins, je ferais exactement ce qu’a fait Donald Trump avec la Colombie », a-t-elle affirmé lors d’un entretien médiatique.
Si cette position séduit une partie de l’électorat du RN, elle risque également de raviver les tensions diplomatiques entre la France et les pays du Maghreb, notamment l’Algérie. Ce dernier reste un partenaire économique et stratégique de premier plan. Avec cette prise de position, Marine Le Pen s’inscrit dans une ligne dure sur l’immigration, dans la continuité de son programme présidentiel. Elle pourrait ainsi peser sur l’agenda politique français, en forçant le gouvernement à prendre position sur une éventuelle révision des accords de coopération migratoire avec l’Algérie et d’autres pays.
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