Maghreb: un vaste scandale foncier emporte un élu

La corruption au sein des instances politiques marocaines fait à nouveau parler d’elle. Une affaire retentissante vient d’éclater suite à la publication d’un rapport de l’Inspection générale de l’administration territoriale (IGAT), mettant en lumière un vaste scandale de détournement de terres domaniales. Un parlementaire s’est vu retirer son mandat pour son implication dans des activités frauduleuses touchant le patrimoine foncier public.

L’enquête révèle une affaire d’une ampleur considérable où plusieurs responsables politiques sont mis en cause. Les investigations menées par l’IGAT ont permis de découvrir un système bien rodé de spoliation touchant différentes catégories de terrains publics : domaine de l’État, terres forestières et propriétés collectives relevant du ministère de l’Intérieur.

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Le rapport, transmis aux walis des régions concernées, dévoile l’implication d’un réseau composé de parlementaires, de présidents et vice-présidents de communes. Les faits révélés sont particulièrement accablants pour ces élus locaux dont les agissements contreviennent directement à l’article 64 de la loi organique n° 113-14 régissant les communes.

Les investigations ont mis au jour des pratiques frauduleuses sophistiquées. Les terrains du domaine forestier ont été particulièrement ciblés par ces malversations. Certains élus n’ont pas hésité à céder illégalement ces terres ou à délivrer des autorisations de construction en violation flagrante de la législation en vigueur.

Le scandale prend une dimension plus grave encore avec la mise en évidence d’un système de promotion immobilière illégale. Les responsables impliqués ont lancé des projets de construction sur ces terrains protégés sans se conformer aux procédures légales, négligeant délibérément la réalisation d’études préalables et le respect des autorisations requises par les agences urbaines.

Face à ces révélations, les autorités compétentes sont appelées à prendre des mesures fermes pour sanctionner les responsables et mettre fin à ces pratiques qui portent atteinte au patrimoine public marocain.

2 réponses

  1. Avatar de Chafik ouici.
    Chafik ouici.

    ceci corrobore mon écrit dans le commentaire sur Chevron en ALGÉRIE. MERCI A VOUS DE LE LIRE.

  2. Avatar de Khan El KHAÏN et Chafik OUICI.
    Khan El KHAÏN et Chafik OUICI.

    Ceci corrobore mon écrit dans l’article portant sur l’implantation des activités de Chevron en ALGÉRIE. Merci a vous de le lire.

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