Selon la Coalition internationale pour la protection des animaux (IAWPC), le Maroc est confronté à des accusations d’extermination massive de chiens errants, estimés à plus de trois millions, en prévision de la Coupe du monde 2030. Des cas d’abattage, d’empoisonnement et de capture de chiens pour une mise à mort dans de faux dispensaires ont été signalés ces dernières semaines.
Jane Goodall, célèbre militante pour la protection des animaux, a interpellé la FIFA en adressant une lettre à son secrétaire général, Mattias Grafström, pour dénoncer ces pratiques. Elle souligne notamment l’impact négatif que cette situation pourrait avoir sur les supporters de football sensibles à la cause animale.
Les chiens errants, préoccupants pour la santé publique
Les chiens errants représentent effectivement des risques sanitaires importants pour la population. Ils peuvent être porteurs de diverses maladies transmissibles à l’homme, notamment la rage, la leishmaniose ou les parasitoses intestinales. Des maladies qui peuvent rapidement impacter les animaux et la population.
De plus, ils peuvent causer des accidents par morsures, particulièrement chez les enfants, et contribuer à la propagation de maladies entre les animaux domestiques et sauvages. La FIFA n’a pas encore répondu officiellement à ces accusations, poursuivant ses activités habituelles avec notamment le lancement de l’appel d’offres pour les droits audiovisuels de la Coupe du monde 2030.
Solutions alternatives et développement durable
La Coalition internationale pour la protection des animaux (IAWPC) appelle à la mise en place de solutions plus humaines, comme la stérilisation et la vaccination des chiens errants, programmes déjà mis en œuvre avec succès dans d’autres pays. Ces approches permettraient de contrôler la population canine tout en respectant le bien-être animal, tout en assurant une meilleure cohabitation entre les habitants et les animaux dans l’espace urbain.
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