La crise entre le Maroc et le Front Polisario s’inscrit dans le conflit de longue date autour du statut du Sahara occidental, une région disputée depuis des décennies. Tandis que Rabat revendique sa souveraineté sur ce territoire, le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, milite pour l’indépendance et l’organisation d’un référendum d’autodétermination. Récemment, l’armée marocaine a tué deux rebelles dans une frappe.
Le conflit au Sahara occidental connaît une nouvelle escalade des tensions entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario. Cette région, objet d’une dispute territoriale historique, cristallise les antagonismes entre les forces marocaines qui affirment leur souveraineté sur ce territoire et les indépendantistes du Front Polisario, bénéficiant du soutien algérien, qui revendiquent l’autodétermination de ce territoire via un référendum populaire. Les derniers développements sur le terrain témoignent d’une intensification des hostilités.
Les Forces armées royales (FAR) ont mené une opération ciblée près de la région de Galtat Zemmour, faisant plusieurs victimes dans les rangs du Front Polisario. Les forces marocaines ont utilisé des drones pour neutraliser un groupe de combattants qui s’approchait du mur de défense. Le bilan fait état de deux morts et d’un blessé grave parmi les miliciens qui tentaient, selon les sources, de s’infiltrer en territoire marocain à bord d’un véhicule tout-terrain.
Cette intervention s’inscrit dans une série d’opérations similaires menées par les FAR. Le 18 janvier dernier, une frappe effectuée par un drone TB2 dans la zone tampon, précisément dans la région de Haouza, avait déjà causé la mort de plusieurs membres du Front Polisario, dont leur commandant Salamou Mohammed Fadel El Boubari. Ces derniers étaient, d’après les informations disponibles, impliqués dans diverses actions militaires dans la région.
Laisser un commentaire