Maghreb: un géant américain prépare une entrée fracassante

Photo Reuters

Deuxième major pétrolière mondiale avec une capitalisation boursière de 290 milliards de dollars, Chevron intensifie ses efforts pour pénétrer le marché énergétique algérien. Le géant californien, reconnu pour sa présence dans plus de 180 pays et sa production quotidienne dépassant les deux millions de barils équivalent pétrole, dispose d’une expertise particulière dans l’exploitation des gisements complexes et le développement des ressources non conventionnelles. Cette expertise technique, couplée à une capacité d’investissement massive, positionne l’entreprise comme un partenaire stratégique pour le développement du secteur énergétique algérien.

Des négociations stratégiques pour l’avenir énergétique

Les discussions entre Joe Cook, Vice-Président chargé du Business Development chez Chevron, et Rachid Hachichi, PDG de Sonatrach, marquent une étape cruciale dans le rapprochement entre les deux entreprises. Les pourparlers se concentrent sur la mise en œuvre concrète du mémorandum d’entente signé en juin 2024, ciblant spécifiquement les zones d’Ahnat et Berkine. Ces régions, riches en hydrocarbures, représentent des atouts majeurs dans la stratégie de développement énergétique de l’Algérie. La détermination des équipes des deux sociétés à surmonter les obstacles techniques et administratifs témoigne de l’importance accordée à ce partenariat potentiel.

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Les enjeux d’une alliance prometteuse

L’arrivée de Chevron en Algérie promet de transformer le paysage énergétique maghrébin. Pour Sonatrach, cette collaboration représente une opportunité d’accéder à des technologies de pointe et à des méthodes d’exploitation innovantes. Le soutien affiché par le PDG de Sonatrach au développement de ce partenariat révèle l’ambition de l’entreprise nationale de moderniser ses infrastructures et d’optimiser l’exploitation de ses ressources. La perspective d’un contrat d’exploitation mutuellement bénéfique laisse entrevoir des retombées économiques significatives pour l’économie algérienne, tout en offrant à Chevron un accès privilégié à l’un des marchés énergétiques les plus prometteurs d’Afrique du Nord.

8 réponses

  1. Avatar de Khan El KHAÏN
    Khan El KHAÏN

    pourquoi vous(la nouvelle tribune) vous sautez sciemment ce proverbe : qu’il n’y a d’ aveugle que celui qui ne pas voir.

  2. Avatar de Chafik ouici.
    Chafik ouici.

    le célèbre proverbe dont il s’agit :

  3. Avatar de Chafik ouici.
    Chafik ouici.

    , comme le dit ce célèbre proverbe ; personne ne peut et ne doit camoufler l’injustice subie par nos voisins Marocains par ses gouvernants, depuis l’indépendance déguisée du Maroc. Toutes les convoitises des Rois, allant de Mohammed v à mohammed vi ne sont faites Que pour pérenniser un système bâti sur le mensonge, l’inégalité criardes des Classes Sociales, et le dénuement apauvrissant de la Grande Majorité des Marocains ; quand les Présidents Français viennent à La rescousse de ses vassaux, occupants des territoires qui ne leurs appartients aucunement PAS.

  4. Avatar de Mohamedz
    Mohamedz

    Et pendant ce temps des centaines de milliers de familles marocaines victimes du dernier séisme d’El Haouz sont condamnées à passer l’hiver et le mois de ramadhan 2025 sous des tentes en plastique et dans une totale indifférence de Homomo6 et de sa ISSABA du Makhnez.

  5. Avatar de Nada
    Nada

    Le Maroc est un pays en plein essor qu’on le veuille ou non.
    Allez le Maroc

  6. Avatar de MAMATOU
    MAMATOU

    C’est à ta mère qu’on va livrer des chèvres 🐐….

  7. Avatar de philippe renard
    philippe renard

    Ils vont leur livrer des chèvres ?

  8. Avatar de Vityaz
    Vityaz

    L’Algérie est une puissance régionale… n’est pas un canada dry, ni une vision de l’esprit comme le clame mordicus, notre voisin Marocain. C’est une économie en plein essor, un secteur HC très prometteur pour les investissements rentables à long terme. Puis le ‘master plan’ de D.Trump, selon son expression, ‘Drill baby Drill’ et qui consiste à augmenter de 3 million b/d à l’horizon 2028 la production de pétrole et gaz n’est pas juste un slogan d’après compagne, mais une réalité et une perspective qui contredit les directives E.U en faveur de la décarbonisation comme réponse l’urgence écologique.

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