Le Ghana est aujourd’hui le plus grand producteur d’or en Afrique, devançant des pays comme l’Afrique du Sud et le Soudan. Les réserves aurifères du pays sont considérables et se trouvent principalement dans les régions occidentale et centrale, autour de villes comme Tarkwa, Obuasi et Ahafo. En 2024, les exportations d’or ont atteint un montant record de 11,6 milliards de dollars, marquant une hausse impressionnante de 52,6 % par rapport à l’année précédente. Cette augmentation a dépassé les prévisions de la Minerals Commission, qui s’attendait à des exportations de 10 milliards de dollars. L’or représente désormais 57 % des exportations totales du Ghana, un chiffre qui témoigne de l’importance stratégique de cette ressource pour l’économie du pays. Ce bond dans les exportations est le fruit d’une gestion efficace des ressources, d’investissements continus dans l’industrie minière et de la forte demande mondiale en or.
L’exportation de l’or ghanéen se dirige surtout vers des pays comme la Suisse, les États-Unis et l’Inde, de grands consommateurs d’or. Le Ghana bénéficie également d’un accès privilégié aux marchés mondiaux grâce à des partenariats avec des raffineries de renommée mondiale, notamment en Suisse, qui joue un rôle central dans la transformation de l’or extrait avant sa redistribution. Le secteur minier ghanéen est dominé par des entreprises internationales telles qu’AngloGold Ashanti, Newmont et Gold Fields, qui exploitent des mines de grande envergure. Ces géants du secteur assurent une grande part de la production, bien que l’exploitation artisanale, appelée « galamsey », soit par ailleurs un acteur important, même si elle engendre de nombreux défis. L’or contribue de manière significative à l’économie ghanéenne. La production d’or du Ghana s’est donc imposée comme un pilier économique essentiel pour le pays.
Cependant, l’exploitation minière au Ghana fait face à plusieurs défis, particulièrement la gestion de l’exploitation illégale et les préoccupations environnementales liées à la méthode artisanale. Des milliers de Ghanéens, en particulier dans les zones rurales, dépendent du « galamsey », qui reste une activité informelle importante, mais controversée. Par ailleurs, la fluctuation des prix de l’or sur les marchés mondiaux constitue également un défi pour la stabilité du secteur.
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