Donald Trump : voici le 1er gros rétropédalage de son administration

Photo : AP

Depuis le début de sa campagne présidentielle, Donald Trump avait multiplié les promesses autour des conflits internationaux, notamment concernant la guerre en Ukraine et la situation à Gaza. Le candidat républicain s’était engagé à résoudre rapidement ces crises en misant sur ses talents autoproclamés de négociateur. Pour l’Ukraine, il affirmait pouvoir obtenir un accord de paix en 24 heures grâce à ses relations privilégiées avec Vladimir Poutine. Quant au conflit israélo-palestinien, il promettait une approche pragmatique basée sur son expérience dans l’immobilier et les affaires.

Le plan Trump pour Gaza : entre démesure et improvisation

La dernière initiative présidentielle concernant Gaza illustre parfaitement cette approche improvisée de la diplomatie internationale. Mardi, lors d’une conférence de presse aux côtés du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, Donald Trump a dévoilé un projet aussi ambitieux qu’inattendu. Le président américain a esquissé sa vision : transformer l’enclave palestinienne en une zone prospère sous tutelle américaine. Cette annonce, prise sans consultation préalable de son équipe, a révélé les failles d’une gouvernance basée sur l’instinct plutôt que sur une stratégie diplomatique réfléchie.

Publicité

La solitude du décideur

Cette nouvelle orientation politique a provoqué une rupture sans précédent au sein du parti républicain. Le sénateur du Kentucky, Rand Paul figure de proue du mouvement isolationniste, a dénoncé cette violation flagrante du principe « America First« . Cette opposition interne témoigne d’une fracture idéologique profonde entre les partisans d’une politique étrangère interventionniste et les défenseurs d’une approche plus isolationniste. Les hauts responsables de l’administration, pris au dépourvu, se sont retrouvés incapables d’expliquer les détails d’un plan visiblement conçu dans l’urgence.

Une reculade diplomatique sous pression internationale

La réaction internationale ne s’est pas fait attendre. Face à un concert de critiques venues d’Europe et du monde entier, l’administration américaine a dû battre en retraite. La porte-parole de la Maison-Blanche a rapidement déconstruit les éléments fondamentaux du projet présidentiel : abandon de l’idée d’un déploiement militaire américain, retrait du financement par les contribuables américains, et renoncement au déplacement des populations gazaouies. Cette volte-face précipitée n’a pourtant pas suffi à éteindre l’incendie diplomatique. Emmanuel Macron, rejoint par ses homologues européens, a fermement condamné toute perspective de déplacement forcé des Palestiniens. Les médias allemands ont particulièrement fustigé l’amateurisme présidentiel, tandis que la presse internationale soulignait l’incohérence d’une telle proposition.

Quelques voix discordantes ont néanmoins émergé pour défendre l’initiative présidentielle. Certains éditorialistes conservateurs américains y ont vu une manière provocante mais nécessaire de bousculer le statu quo sur la question palestinienne. Benyamin Nétanyahou lui-même a salué cette approche novatrice, soutenant l’idée d’une mobilité volontaire des populations gazaouies dans le cadre d’une reconstruction de l’enclave. Ces soutiens isolés ne masquent cependant pas l’échec d’une diplomatie spectacle qui, une fois de plus, a dû se confronter aux réalités complexes des relations internationales.

6 réponses

  1. Avatar de The Atlantean
    The Atlantean

    Trump aime tellement la race blanche et s’est fait proclamer dieu après avoir manqué deux assassinations par des individus maladroits. N’importe quoi sort de sa grosse grosse tête (tagbo) qui ne contient rien de logique. Un homme qui vit dans un monde de fées, aucune réalité, aucune conscience, avec le massacre des milliers de palestiniens, le « Dum Trump » nous sort la belle pensée de faire de GAZA une Côte d’Azur » eh oui le diable a son meilleur!

  2. Avatar de Sergueï
    Sergueï

    C’est tellement confus dans l’esprit du canard à l’orange qu’il confond son job actuel de POTUS avec son job de promoteur immobilier.
    Concluion, démocrates comme républivains, aucun parti n’est capable de proposer aux électeurs US des candidats qui ne sont pas complètement à la masse.
    God bless us@ssholes

  3. Avatar de The Atlantean
    The Atlantean

    L’homme Orange se prend pour un dieu. Les incrédules prêteront l’oreille à Trump. Je suis gêné et se pose la question: de quelle maturité se confient-ils les Américains pour élire Trump? Quel sens ou quelles sont les motivations politiques qui donnent raison à élire un criminel pour diriger la puissante nation sur terre? L’être humain est un minable, une vermine, avec une langue de vipère. La cause palestinienne pour Trump est une cause pour se faire de l’argent, chasser les palestiniens de leur terre ancestrale pour en faire de GAZA une « RIVIERA » une mentalité diabolique qui souligne à quel bas point l’être humain peut descendre. Il a débuté son administration sur un chaos à travers la nation, et ce n’est que le commencement. Je connais un menteur!

  4. Avatar de L'Idioducoin
    L’Idioducoin

    Les êtres humains sont vraiment bizarres…Trump là, est-ce-que Dieu l’a sauvé deux fois de la mort, l’a fait réélire président pour qu’il dégage une population de sa terre et s’en approprie, faisant ainsi la volonté de ceux qui terrorisent ce peuple depuis des décennies, ou encore menacer d’autres pays de s’en accaparer ?
    S’il commence à glisser sur la pente de la sénilité comme son prédécesseur, n’a-t-il pas des conseillers réfléchis autour de lui ?…

    1. Avatar de Sid
      Sid

      Sauf erreur, me semble que dans la Bible, il est écrit qu’un temps de chaos précèdera la venue (ou le retour) du Sauveur !

  5. Avatar de L'Idioducoin
    L’Idioducoin

    Les êtres humains sont vraiment bizarres…Trump là, est-ce-que Dieu l’a sauvé deux fois de la mort, l’a fait réélire président pour qu’il dégage une population de sa terre et s’en approprie, faisant ainsi la volonté de ceux qui terrorisent ce peuple depuis des décennies, ou encore menacer d’autres pays de s’en accaparer ?
    S’il commence à glisser sur la pente de la sénilité comme son prédécesseur, n’a-t-il pas des conseillers réfléchis autour de lui ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité