Hydrogène vert au Maghreb: le Japon entre dans la danse

Les initiatives de développement d’hydrogène vert au Maghreb suscitent un intérêt croissant auprès des investisseurs internationaux. Après les discussions prometteuses entre la Sonatrach et la Malaisie, c’est au tour du Japon de manifester ses ambitions dans ce secteur stratégique. Une délégation importante de l’organisation japonaise du commerce extérieur (JETRO), accompagnée de représentants de vingt entreprises nippones, s’est rendue à Alger pour explorer les opportunités de collaboration dans ce domaine.

La rencontre entre le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, et le directeur général de JETRO, Akihiko Tamura, marque une étape significative dans le renforcement des relations énergétiques algéro-japonaises. Les échanges ont mis en lumière les atouts naturels considérables de l’Algérie pour la production d’hydrogène vert à des coûts compétitifs, un facteur déterminant pour les investisseurs potentiels.

Les liens historiques entre les deux pays se sont déjà concrétisés à travers plusieurs collaborations fructueuses, notamment sur des projets majeurs tels que l’augmentation de la production du champ gazier de Hassi R’mel et le développement de la raffinerie d’Arzew. Cette base solide de coopération ouvre la voie à de nouvelles perspectives dans le secteur émergent de l’hydrogène vert.

Le cadre législatif algérien, récemment modernisé avec une nouvelle loi sur les investissements, offre des opportunités attractives pour les entreprises japonaises. Les représentants nippons ont exprimé leur volonté d’investir sur le marché algérien, reconnaissant son potentiel stratégique dans la transition énergétique.

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