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Tôfâ 2025 au Bénin : David Koffi Aza assume ses propos malgré tout

Photo : DR

Les récents propos de David Koffi Aza sur l’interprétation du signe Tôfâ 2025 continuent d’alimenter les débats au Bénin. Lors d’une sortie médiatique, le professeur et initié du Fâ a affirmé que la consultation traditionnelle indiquait la nécessité d’une prolongation du mandat du président Patrice Talon au-delà de 2026, suscitant une vive controverse. David Koffi Aza, figure respectée dans le domaine des sciences traditionnelles, a déclaré que le message du Fâ préconisait la continuité du pouvoir en place. « Si nous faisons tout pour que le président parte en 2026, que ce soit les mouvanciers ou les opposants, nous allons tous le regretter », a-t-il affirmé.

Ces propos ont immédiatement suscité de vives réactions. Le Comité des Rites Vodun, par la voix du professeur Mahougnon Kakpo, a publié un communiqué pour dénoncer une interprétation personnelle ne reflétant ni les travaux du Collège des Bokònò, ni les positions officielles des instances traditionnelles. Après plusieurs semaines de silence, David Koffi Aza a répondu à ses détracteurs sur Esae TV. « Je défie quiconque de me prouver que ce signe ne dit pas ce que j’ai affirmé », a-t-il lancé. Il déplore que seule une partie de son intervention ait été retenue, occultant le reste de son analyse.

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« Patrice Talon est mon président »

Réaffirmant son engagement envers la vérité du Fâ, il explique que les consultations peuvent prédire des événements futurs, citant des cas antérieurs où des signes avaient annoncé des changements politiques bien avant leur réalisation. « Le Tôfâ de 2014 avait décrit avec précision le président qui serait élu en 2016 », rappelle-t-il. Interrogé sur son positionnement politique, David Koffi Aza assure qu’il ne prend pas parti. « Patrice Talon n’est ni mon ami, ni mon ennemi. Il est mon président », dit-il, insistant sur le fait que son analyse est purement traditionnelle et non une prise de position en faveur d’un troisième mandat.

Un recours devant la Cour Constitutionnelle

Il souligne également l’évolution de la consultation du Tôfâ, jadis pratiquée devant un roi et aujourd’hui réalisée sous l’égide des autorités politiques. Pour lui, l’essentiel est que cette tradition perdure, indépendamment du dirigeant en place. Alors que la question d’une possible prolongation du mandat de Patrice Talon reste un sujet sensible, les déclarations de David Koffi Aza continuent de diviser l’opinion publique. Entre défense de la tradition et interprétation politique, le débat autour du Tôfâ 2025 est loin d’être clos. Dans la requête formulée par Noël Olivier KokoJudicaël Glèlè et Prosper Bodjrènou La cour constitutionnelle est appelé à déclarer contraire à la constitution les propos du dignitaire du Fâ, david Koffi Aza suite à la consultation du toffa 2025.  (Rejoignez la famille des abonnés de la chaîne WhatsApp du journal La Nouvelle Tribune en cliquant sur le lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x)

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