Une rencontre historique s’est tenue ce mardi 18 février à Riyad, en Arabie saoudite, entre les chefs de la diplomatie américaine et russe, Marco Rubio et Sergueï Lavrov. Ces pourparlers, qui ont duré plus de quatre heures, marquent une étape significative dans la recherche d’une solution au conflit ukrainien, bien que l’Ukraine elle-même n’ait pas été conviée à la table des négociations.
À l’issue des discussions, Marco Rubio s’est montré optimiste, se disant « convaincu » de la volonté russe de s’engager dans un « processus sérieux » pour mettre fin à la guerre. Le secrétaire d’État américain a souligné l’importance d’inclure l’Union européenne dans les futures négociations, notamment en raison des sanctions qu’elle a imposées à la Russie.
Une avancée diplomatique majeure
Les deux parties ont convenu de nommer des équipes « de haut niveau » pour poursuivre les négociations. Selon Mike Waltz, conseiller à la sécurité nationale américain, ces discussions devront aborder la question des territoires et des garanties de sécurité, avec l’objectif d’obtenir une « fin permanente » au conflit.
Le ministre russe Sergueï Lavrov a qualifié la conversation de « utile« , affirmant que les États-Unis commençaient à « mieux comprendre » la position de Moscou. La Russie a notamment indiqué ne pas s’opposer à une entrée de l’Ukraine dans l’UE, tout en maintenant son refus catégorique concernant une adhésion à l’OTAN. Une position qui ne devrait pas bouger, d’autant que les USA sont également contre cette idée.
L’Ukraine, seuls face aux négociations
Cette initiative diplomatique a suscité l’inquiétude de Volodymyr Zelensky, qui a critiqué l’organisation de pourparlers « sans l’Ukraine« . Le président ukrainien a fermement rappelé que son pays ne reconnaîtrait aucun accord conclu en son absence, soulignant la nécessité d’une position commune entre Ukrainiens et Occidentaux avant toute négociation avec le Kremlin.
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