Après plusieurs tentatives infructueuses d’élucidation, un nouveau procès sur l’affaire Dangnivo a été ouvert le mardi 11 mars 2025 au tribunal de première instance de Cotonou. Suspendu après trois jours de débats intenses, il reprendra ce mercredi 19 mars.
Des témoignages marquants lors de la troisième journée
Initialement prévue pour être clôturée le vendredi dernier, l’audience a été prolongée en raison de la richesse des témoignages recueillis. Parmi les témoins clés entendus figure le Roi de Savi, Tchiakpè Tchédji, dont l’intervention a captivé l’assemblée.
Acclamé à son entrée dans la salle, il est revenu sur son arrestation brutale en 2010, intervenue alors qu’il venait d’acheter une nouvelle voiture. Il a dénoncé une incarcération injuste, marquée par la confiscation de son véhicule, l’éclatement de sa famille et le décès de sa mère durant sa détention. Contestant toute implication dans l’affaire, il a invoqué sa foi en la religion Thron, qui, selon lui, interdit de nuire à autrui et impose d’avertir en cas de menace.
Des accusations relancées
Entendu en visioconférence depuis Abidjan, Auguste Amoussou a relancé les spéculations sur l’implication de son frère, Donatien Amoussou, dans l’affaire. Selon lui, ce dernier aurait servi d’intermédiaire entre un Camerounais nommé Priso et le colonel Séverin Koumasségbo concernant la découverte du téléphone dit ‘zékédé’. Toutefois, il s’étonne que Donatien Amoussou ait été arrêté alors que Priso, présumé instigateur de la découverte, demeure en liberté. Redoutant des représailles après avoir reçu des menaces, Auguste Amoussou a choisi de s’exiler en Côte d’Ivoire.
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