Cuivre en Afrique : ce groupe chinois veut multiplier par 2 sa production

Le Cuivre possède actuellement une énorme cote sur le marché mondial des mines. Le métal rouge entre dans la composition de nombreux équipements technologiques et il se trouve au cœur du processus de transition énergétique. En Afrique, divers pays regorgent d’inestimables gisements de Cuivre. Ces filons attirent la convoitise des investisseurs.

Le Botswana, traditionnellement reconnu pour son industrie diamantaire, diversifie son secteur minier en misant sur le cuivre. Avec le soutien d’investisseurs étrangers, notamment chinois, le pays ambitionne de devenir un acteur majeur de la production de ce métal stratégique. Parmi les projets phares, la mine de Khoemacau, exploitée par le groupe chinois MMG, bénéficie d’un vaste plan d’expansion qui pourrait transformer le paysage économique local.

En 2025, MMG prévoit d’investir entre 300 et 350 millions de dollars dans l’exploitation de Khoemacau, située dans le nord-ouest du Botswana. L’objectif est clair : augmenter la capacité de production à 130 000 tonnes de cuivre par an d’ici 2028. Pour y parvenir, une enveloppe de 170 à 190 millions de dollars sera allouée cette année à l’agrandissement de la mine, un projet structurant pour l’industrie minière du pays.

Le cuivre est un élément clé dans la transition énergétique mondiale, utilisé notamment dans les infrastructures électriques, les véhicules électriques et les énergies renouvelables. En renforçant son positionnement sur ce marché, le Botswana ne se contente pas d’élargir son portefeuille minier : il s’inscrit dans une dynamique de croissance durable et d’attractivité pour les investisseurs internationaux. La présence chinoise dans le secteur minier botswanais se renforce avec ce projet.

MMG, filiale du conglomérat chinois China Minmetals, apporte non seulement des capitaux, mais aussi un savoir-faire technologique qui permettra d’optimiser l’exploitation du gisement. Pour le Botswana, ces investissements étrangers sont essentiels afin de moderniser ses infrastructures et maximiser les retombées économiques.