Maghreb: des bus électriques coréens bientôt dans cette capitale

L'intérieur d'un bus (ph. d'illustration)

Les transports en commun jouent un rôle central dans l’organisation des villes modernes, en facilitant la mobilité tout en réduisant la congestion routière et la pollution. L’adoption de véhicules électriques représente une avancée majeure vers un transport plus durable, limitant les émissions de gaz à effet de serre et contribuant à l’amélioration de la qualité de l’air. De nombreuses métropoles à travers le monde adoptent progressivement cette technologie pour moderniser leurs réseaux de transport. Dans cette dynamique, Rabat s’apprête à accueillir des bus électriques dans le cadre d’un partenariat international récemment conclu.

La capitale marocaine a officialisé un accord avec l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) pour le développement d’un projet de transport public durable. Ce partenariat, signé entre la maire de Rabat, Fatiha El Moudni, et la directrice pays de KOICA, Hyewon Cho, prévoit un financement de 13 millions de dollars destiné à l’acquisition de bus électriques respectueux de l’environnement. L’initiative ne se limite pas à l’introduction de ces nouveaux véhicules, mais inclut également un programme de sensibilisation du public aux enjeux des transports verts.

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Le projet, qui s’étendra sur la période 2025-2028, bénéficiera de l’expertise coréenne en matière de mobilité durable. L’objectif principal est d’améliorer l’efficacité du transport urbain tout en réduisant l’impact environnemental des déplacements quotidiens. Pour assurer une mise en œuvre optimale, les deux parties se sont engagées à veiller à la bonne exécution du projet et à en maximiser les bénéfices pour la ville et ses habitants.

Hyewon Cho a souligné l’engagement de KOICA à accompagner Rabat dans cette transition écologique en mettant à disposition les bus électriques dans les délais les plus courts. Elle a également insisté sur l’importance du soutien administratif du Conseil de la ville, notamment pour les procédures d’homologation indispensables à l’importation des véhicules.

L’adoption de ces bus électriques s’inscrit dans une vision plus large de modernisation du réseau de transport en commun de Rabat, en perspective de la Coupe du Monde 2030. Avec ce projet, la ville franchit une nouvelle étape vers un système de mobilité plus propre et plus efficace, s’alignant ainsi sur les initiatives internationales en faveur d’un développement urbain durable.

Une réponse

  1. Avatar de Vityaz
    Vityaz

    Il est normal dans un pays ou le marché de l’électricité dont la principale caractérisitique est la présence dominante d’acteurs Français positionnés comme donneurs d’ordres, d’encourager la mobilité décarbonée (électrique) pour face à l’urgence climatique, qui semble etre la voie imposée par les donneurs d’ordre au Maroc pour favoriser un système de transport durable dans le but d’atteindre les objectifs SBTi – Science Based Targets.
    D’abord, le Maroc n’est pas pour l’exemple Renault Truck, qui vend +/- 70 000 camions chaque année dans le monde, pour endosser sa part de responsabilité dans les conséquence du dérèglement climatique.
    Le Maroc est la science n’ont jamais fait bon ménage – 48% de la population sont analphabetes et le moyen de transport le plus populaire est un équidé à robe grise et longues oreilles communément appelé : baudet ou bourricot
    Dans un pays qui connais des déséquilibres budgétaire importants, la promotion et le développement du vélo urbain dans un processus à étapes intermédiaires, aurait suffit comme moyen de déplacement quotidien en plus d’etre Eco friendly.

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