La stabilité et la sécurité constituent des priorités essentielles pour de nombreux États. Face à la montée des menaces transnationales, les gouvernements intensifient leur coopération afin de mieux prévenir et combattre les risques. Dans cette perspective, l’Algérie et la Tunisie multiplient les initiatives conjointes pour renforcer leur partenariat sécuritaire.
Ce jour, Alger a accueilli la deuxième rencontre élargie algéro-tunisienne consacrée à la coopération sécuritaire. L’événement a rassemblé des représentants de haut niveau, notamment le ministre de l’Intérieur algérien, M. Brahim Merad, et son homologue tunisien, M. Khaled Nouri. Aux côtés de ces responsables politiques, plusieurs figures clés des institutions sécuritaires des deux pays ont pris part aux échanges, parmi lesquelles le directeur général de la sûreté nationale, le directeur général des douanes, le commandant des gardes-frontières et un représentant du ministère de la Défense nationale.
Les discussions ont porté sur des enjeux cruciaux en matière de sécurité, notamment la lutte contre la criminalité organisée et transfrontalière. Les deux parties ont réaffirmé leur volonté d’intensifier leurs efforts conjoints pour endiguer ces phénomènes qui affectent la stabilité de la région. Parmi les priorités figurent également la lutte contre l’immigration clandestine et la contrebande, deux problématiques majeures nécessitant une coopération renforcée.
Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de partenariat stratégique entre Alger et Tunis. La collaboration entre les forces de sécurité des deux pays s’est progressivement consolidée à travers des échanges d’expertise et des mécanismes de coordination opérationnelle. Ces efforts communs visent à optimiser la gestion des menaces régionales et à renforcer la surveillance des frontières.
En misant sur un dialogue permanent et des actions concertées, l’Algérie et la Tunisie entendent bâtir un cadre sécuritaire plus efficace et adapté aux défis actuels. La réunion d’Alger témoigne de cette volonté commune d’instaurer une coopération durable au service de la stabilité et de la protection des populations.
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