Maghreb : les grands axes d’un projet de TGV en cours de finalisation

(photo unsplash)

Le Maroc accélère son ambition ferroviaire avec un projet d’envergure, la future Ligne à Grande Vitesse (LGV) reliant Marrakech à Agadir. Ce projet, considéré comme une priorité nationale, marque une étape décisive dans la modernisation du réseau ferroviaire du pays et le développement des régions du sud. Porté par l’Office National des Chemins de Fer (ONCF), il franchit actuellement des étapes cruciales avec la réalisation des études techniques, économiques et environnementales.

Après le succès de la première LGV marocaine reliant Tanger à Casablanca, le projet Marrakech-Agadir constitue la prochaine grande extension du réseau ferroviaire à grande vitesse du pays. Actuellement, aucun service ferroviaire ne dessert Agadir, obligeant les voyageurs à emprunter des routes surchargées ou des vols domestiques souvent coûteux.

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L’arrivée du TGV dans cette région apportera une transformation majeure en réduisant le temps de trajet, en facilitant les déplacements et en soutenant le développement économique. Le projet prévoit la construction de trois nouvelles gares sur son tracé : Marrakech, Chichaoua et Agadir. Ces infrastructures modernes seront conçues pour répondre aux besoins des voyageurs tout en s’intégrant harmonieusement aux spécificités locales. Le choix du tracé n’est pas anodin. Il vise à renforcer l’intégration de la région Souss-Massa avec le reste du pays, en facilitant les échanges économiques et touristiques.

En reliant deux pôles majeurs, Marrakech, capitale touristique, et Agadir, grand centre économique et balnéaire, la LGV devrait booster l’attractivité et la compétitivité de ces territoires. L’impact économique de cette ligne sera considérable. D’une part, elle dynamisera le secteur du tourisme en facilitant l’accès aux sites touristiques du sud du Maroc. D’autre part, elle stimulera le commerce et l’investissement dans les régions traversées, notamment dans les secteurs de l’agriculture, du commerce et de l’industrie.

De plus, la construction de cette ligne créera des emplois directs et indirects, aussi bien lors de la phase de réalisation que dans la gestion des infrastructures une fois mises en service. Elle contribuera également à améliorer la logistique des transports de marchandises, offrant une alternative plus rapide et efficace au réseau routier existant. Dans un souci de durabilité, les études en cours portent également sur l’impact environnemental du projet. L’ONCF s’attelle à minimiser l’empreinte écologique de cette nouvelle ligne en intégrant des solutions de transport plus écologiques, avec une électrification optimisée et une gestion raisonnée des ressources naturelles.

2 réponses

  1. Avatar de Guevara
    Guevara

    Simple fait d’annonce comme bcp d’autres avant celui là . Ce train par sa grande vitesse fera certainement oublier aux marokis les projets passés jamais réalisés comme par exemple le câble électrique marin qui devrait illuminé les sombres nuits du royaume d’Angletaire comme celles du Marokistan.Comprendre l’inverse,un aveugle qui veut donnait de la lumiére à un voyant ou rouh ou rouh………

  2. Avatar de Vityaz
    Vityaz

    C’est vraiment gaguesque…..Pour mettre fin à l’extrême pauvreté dans les dix prochaines années, la plupart des pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire de la tranche inférieure devront atteindre chacun une croissance du produit intérieur brut (PIB) par habitant d’environ 9 % chaque année – selon les données du projet Business Ready (B-READY) de la BM. Les meilleurs ‘forecasts’ des instituts de prévision au Maroc tablent, sur une croissance du PIB en 2024 comprise entre +2,8 % et +3,7 % . Avec ou sans TGV, la croissance économique au Maroc semble vouée à rester anémique dans un horizon infini.

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