Trois années se sont écoulées depuis le déclenchement du conflit armé ukrainien qui a profondément modifié l’échiquier géopolitique mondial. Face aux tentatives de dialogue, la Fédération de Russie établit désormais un prérequis formel avant d’entamer toute négociation substantielle avec les États-Unis concernant la situation ukrainienne : le rétablissement complet des relations diplomatiques entre les deux puissances, incluant la reprise des activités des missions diplomatiques respectives et la résolution des contentieux liés aux propriétés diplomatiques russes saisies sur le territoire américain.
Dmitri Peskov, porte-parole officiel du Kremlin, a récemment affirmé que l’ouverture de véritables pourparlers concernant l’Ukraine reste conditionnée à la normalisation préalable des canaux diplomatiques. Cette déclaration intervient dans un contexte où les relations diplomatiques entre Moscou et Washington demeurent gravement détériorées depuis le début des hostilités.
Interrogé sur la localisation potentielle de futures rencontres, Peskov s’est montré prudent, indiquant qu’il serait prématuré de spéculer sur ce point. Cette réserve souligne la fragilité des contacts actuels entre les deux nations.
Ces dernières semaines ont toutefois été marquées par deux rencontres préliminaires entre délégations russes et américaines, successivement à Riyad puis à Istanbul. Ces réunions, principalement axées sur les questions diplomatiques bilatérales, ont notamment abordé la problématique de la restitution des biens diplomatiques russes confisqués aux États-Unis, selon les informations communiquées par le ministère russe des Affaires étrangères.
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