À moins d’un an des élections générales prévues en 2026 au Bénin, le paysage politique est en pleine effervescence. Les récentes réformes électorales et leurs exigences laissent entrevoir la possibilité d’accords de gouvernance entre partis, tant du côté de la majorité que de l’opposition pour affronter les différents scrutins de cette échéance. Cependant, ces alliances potentielles sont confrontées à de nombreux défis. La modification du code électoral en mars 2024 a introduit des conditions plus strictes pour les partis politiques. Désormais, pour obtenir des sièges à l’Assemblée nationale, un parti doit recueillir au moins 20 % des suffrages dans chacune des 24 circonscriptions électorales. Mais en cas d’accord de gouvernance, il ne sera exigé que 10% de suffrage au plan national pour les parties à l’accord. Avec ces réformes, les partis politiques sont contraints à des accords de gouvernance comme souhaité par la loi pour se faciliter la tâche. Dans le schéma actuel et sauf cataclysme de dernière minute, deux alternatives sont probables. Il s’agit d’un accord entre les partis de la majorité présidentielle et un autre accord entre partis se réclamant de l’opposition. Si ces accords arrivaient à se conclure, quelles chances ont-ils de prospérer ? C’est la question que se posent aujourd’hui les Béninois.
Possibilités d’accords de gouvernance entre partis d’opposition et défis
Face aux défis relatifs aux prochaines élections, plusieurs partis et mouvements politiques de l’opposition ont décidé de s’unir en novembre 2024 en créant le « Cadre de concertation des Forces politiques de l’opposition ». Cette plateforme vise à favoriser un dialogue inclusif et à coordonner les actions pour restaurer la démocratie et l’État de droit. Cependant, malgré cette initiative, l’opposition reste fragmentée. Des partis comme la Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) n’ont pas rejoint ce cadre, ce qui pourrait fragiliser le projet d’unité que l’opposition souhaite afficher. Mieux, le parti Restaurer l’Espoir de Candide Azannaï reste fidèle à la logique de la résistance et ne rate aucune occasion de critiquer les actes de l’opposition. Malgré ces divergences, l’opposition montre des signes de volonté d’unité. La création du Cadre de concertation et les réactions quasi uniformes sur certains faits de l’actualité politique, illustrent cette dynamique. Il n’est donc pas exclu que les partis qui s’entendent actuellement et réunis autour du seul parti représenté à l’Assemblée nationale, Les Démocrates, se retrouvent dans un accord de gouvernance en vue des prochaines élections. Cette alliance pourrait renforcer la position de l’opposition face à la majorité. En effet, de nombreux observateurs estiment que l’opposition ne peut espérer de succès électoral en 2026 que par une stratégie de coalition intelligente, qui mutualise les forces et évite les candidatures multiples. Mais, force est de constater que l’opposition souffre d’un manque de coordination et de leadership clair. Malgré la présence de figures expérimentées, comme l’ancien président Boni Yayi à la tête du parti Les Démocrates, les divergences stratégiques et les rivalités personnelles persistent. Ces tensions internes affaiblissent la capacité de l’opposition à élaborer une stratégie cohérente et à mobiliser efficacement ses partisans. En cas d’accord de gouvernance donc, il y a du travail à faire. La désignation d’un candidat commun pourrait créer des frustrations si elle n’est pas encadrée par un mécanisme de consultation démocratique entre les partis. Sans primaires ouvertes ou arbitrage externe crédible, les risques de scission sont élevés. Pour surmonter ces défis, l’opposition doit élaborer une stratégie commune claire, axée sur des objectifs partagés tels que la restauration de la démocratie et le respect des droits humains. Il est également essentiel de regagner la confiance du public en démontrant une capacité à proposer une alternative crédible et cohérente au pouvoir en place. (Rejoignez la famille des abonnés de la chaîne WhatsApp du journal La Nouvelle Tribune en cliquant sur le lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x)
La majorité présidentielle et ses problèmes
Quant aux partis soutenant les actions du président Patrice Talon, et donc héritier du bilan de l’actuel système de gouvernance avec toutes les difficultés mais aussi les avantages qui y sont liés, ils n’ont d’autres choix que de se mettre ensemble. Surtout après les tensions internes suite à l’affaire dite de tentative de coup d’Etat qui a créé une scission au sein de la troupe à Patrice Talon. Quand on sait que le leadership de la majorité présidentielle est incarné par Patrice Talon, alors que celui-ci est en fin de mandat, il est clair que pour leur survie, les partis l’entourant sont contraints à une unité d’action.
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Les Béninois sont intelligents, ils ne remettrons jamais les clefs de « La Marina » à Thomas Boni Yayi.
Aziz, vous savez que les démarcheses pour le 3è mandat sont actées.
Vous serez intégré à l’UP sous peu, c’est moi qui coordonne l’encartement
Nous avons bien compris vos messages reconnaissant les réalisations majeures du Président en dépit de vos dénégations contradictoires journalières . On a compris rapidement votre tactique. 😂😋😍C’est validé, venez avec une tenue de l’Atacora et une autre de la Papouasie , pour la prise de photo et le nouveau logo 💚😎 que vous représentez
Aziz, papato kpakpato kabato 😂😋😍 💚😎
L’engageuse Tougbédjè, il faut mal engager Aziz, il va dégager car il est un traitre…voir sous Yayi son tuteur au lycée
😎😍
Il est indéniable que les mêmes figures d’antan continuent de faire entendre leur voix, nous chantant le refrain de « Après nous c’est nous » tout en s’interrogeant sur la direction que prend notre pays.
Les nouveaux accords de gouvernance et les exigences de 10% de suffrage semblent encourager les partis à se regrouper, mais cela soulève d’importantes questions sur la véritable intention derrière ces alliances.
L’opposition peine effectivement à s’organiser, malgré la présence de leaders comme Boni Yayi.
Les avis sont partagés : ces arrangements vont-ils réellement contribuer à un changement positif ou ne sont-ils qu’une répétition du passé, où les mêmes acteurs persistent à occuper la scène?
Quelles mesures concrets seront prises pour assurer que ces nouvelles initiatives soient plus qu’un simple jeu de chaises musicales?
La pérennité des accords dépendra de leur capacité à transcender ces dynamiques déjà établies.
Pour limiter la casse et favoriser un probable second tour ; il revient au président d’honneur de LD de faire un choix judicieux qu’il imposera à toute l’opposition et principalement à son parti. Seulement qu’en regardant l’organigramme et la structuration de LD ; je ne vois personne ayant le charisme et la stature d’un président de la République avec une compétence y afférente. D’où la nécessité d’un homme nouveau connu à l’international issu de la diaspora.
Ce qui donnera du credit à LD et aux partis satellites de se retrouver au moins à l’assemblée nationale pour cirer les bancs. Puisque la carotte est déjà cuite pour 2026. Le bilan de la rupture saute naturellement aux yeux des électeurs.
Quel bilan???? Un bilan avec des dessous sales qui doivent conduire les principaux responsables actuels devant la haute cour de justice exactement au Sénégal.
Lire: exactement comme au Sénégal.
SONAGNON bouléfounou kabligan
En attendant tu devras être déféré devant le juge de lutte contre les trafics et affaires de magouilles au port sous Yayi et aussi à Anièes où tu vis
lire » aussi à Anières où tu vis » chez nous en France
Chez vous où???? Qui dans votre famille a fait la deuxième grande guerre et ou la guerre d’Indochine aux cotés de la France???
Moi je peux en compter plus d’un. Donc, je pense qu’on peut venir de loin et être légitime à vivre sur le territoire français que d’autres.
Les mêmes causes produiront les mêmes effets pour les partis d’opposition. Connaissant les ambitions des uns et des autres , le leadership de LD face aux exigences des micros partis de l’opposition ne favoriseront un accord cadre de gouvernance pour un front commun pour les joutes électorales. Encore que la désignation du duo présidentiel sera le point culminant de discorde alors que nous savons déjà qu’au sein de LD ; tout le monde veut être président. LD ne pouvant obtenir tout seul 20% dans toutes les circonstances électorales. C’est cette faiblesse dune opposition divisée qui ouvrira la voie à UP/BR pour un KO historique à la Soviétique. Sans manipulation ni bourrage des urnes.
Ce que je crois.
Tu es trop bête…
Crois tu.. que même en accord..upr br.. auront..les vingt pour cent..???
Djogbenou..est déma squé.. disc rédité..
Hongbedji..se retire..et donnera des consignes pour le..
Les tue ries des nos pay sans….
La publicité gratuite.faite aux..ld..par les brim ades
La fermeture prochaine.de topka…et enfin..la loi..sur les chefferies..on scellé..le sort.de ces I’m posteurs..vio lents
Quand la réplique n’est pas necessaire, laisse les gens parler jusqu’à ce qu’ils se sentent ridicules disait William Sinclair.
Surtout..par manque d arguments.imposables..!!!
Minable..