Elon Musk, Jeff Bezos: deux gros contrats finalisés en pleine tempête

Photo: Getty

Depuis sa nomination comme conseiller spécial à l’efficacité gouvernementale après la victoire électorale de Donald Trump en novembre 2024, Elon Musk occupe une position d’influence sans précédent à Washington. Le milliardaire, à la tête de plusieurs entreprises technologiques majeures comme Tesla, SpaceX et X (anciennement Twitter), s’est vu confier la mission de réformer l’administration fédérale avec une large autonomie. Cette proximité avec le pouvoir politique, officialisée lors de l’investiture présidentielle en janvier 2025, a considérablement renforcé l’ascendant de Musk sur les décisions gouvernementales tout en suscitant de vives critiques concernant de potentiels conflits d’intérêts.

Une manne financière pour SpaceX malgré les controverses

L’entreprise spatiale d’Elon Musk vient de décrocher un contrat gouvernemental majeur d’une valeur de 5,9 milliards de dollars auprès de la Force spatiale américaine. Cet accord prévoit que SpaceX mettra ses fusées à disposition pour lancer des satellites militaires destinés à des missions de sécurité nationale. Sur les 54 missions prévues jusqu’en 2029, l’entreprise du milliardaire en assurera plus de la moitié, soit 28 lancements.

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Cette attribution intervient alors que deux autres sociétés ont également obtenu des contrats similaires: United Launch Services, qui a négocié un accord de 5,4 milliards de dollars, et Blue Origin, propriété du fondateur d’Amazon Jeff Bezos, qui a reçu 2,4 milliards. L’armée américaine justifie ces partenariats par la nécessité d’assurer un « accès fiable à l’espace » pour ses opérations stratégiques.

Tesla sous pression: boycotts et vandalismes en cascade

Pendant que SpaceX engrange ce contrat lucratif, Tesla, autre fleuron de l’empire Musk, traverse une période particulièrement tumultueuse. L’entreprise automobile fait face à une vague grandissante d’hostilité qui se manifeste par des appels au boycott organisés dans plusieurs pays. Ces mouvements encouragent activement les consommateurs à se détourner des véhicules Tesla, critiquant tant les pratiques commerciales de la marque que l’engagement politique de son dirigeant.

La situation se dégrade également sur le terrain avec la multiplication d’actes de vandalisme ciblant l’infrastructure de l’entreprise. Points de vente et centres de service ont subi diverses dégradations, témoignant d’un climat de mécontentement public qui prend de l’ampleur. Cette combinaison d’actions hostiles place Tesla dans une position délicate, contrainte de gérer simultanément une image de marque en souffrance et un environnement commercial devenu instable et contestataire.

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