Le Bénin et ses partenaires internationaux ont franchi une étape en matière de financement climatique. En marge des Assemblées de printemps du Groupe de la Banque mondiale et du FMI, le gouvernement béninois a signé un Mémorandum-Cadre avec plusieurs institutions financières.
Ce document réunit la Banque mondiale, la BAD, l’AIIB et le Fonds OPEC autour d’une matrice commune de politiques climatiques. Une première en Afrique de l’Ouest. L’objectif : soutenir les réformes, accélérer les investissements et créer des emplois verts. Le Mémorandum s’inscrit dans la continuité des engagements pris à la Table ronde de Cotonou en 2024 et lors de la COP29 à Bakou. Il s’appuie aussi sur le programme de Résilience et de Durabilité conclu avec le FMI en décembre 2023.
Déjà, des financements sont annoncés : 30 millions d’euros du Fonds OPEC et 28 millions d’euros de l’Union européenne prévus pour 2025. D’autres appuis sont attendus en 2026. La plateforme de financement climatique du Bénin intègre plusieurs outils innovants, dont les marchés carbone et les obligations vertes. Le Mémorandum prévoit également un soutien budgétaire renforcé et une meilleure transparence dans la gestion des ressources.
« Ce cadre marque un tournant pour renforcer notre résilience climatique », a salué Romuald Wadagni, ministre d’État en charge de l’Économie et des Finances. Il a remercié les partenaires pour leur engagement. Du côté des bailleurs, l’initiative est également saluée. « Le Bénin montre l’exemple par son leadership », a déclaré Marie-Chantal Uwanyiligira, directrice de la Banque mondiale pour la région. Olivier Buyoya, directeur régional de l’IFC, a lui insisté sur l’importance de mobiliser le secteur privé. La cérémonie s’est tenue en présence de représentants du gouvernement, des institutions partenaires et d’acteurs du secteur privé.
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