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Malfrats abattus à Ouidah au Bénin : Retour sur cette scène inhabituelle

Photo DR

Une opération de la police républicaine a tourné à l’affrontement ce mercredi 9 avril 2025 dans le quartier Tovê à Ouidah. Sept personnes, présentées comme des présumés braqueurs, ont trouvé la mort au cours de l’intervention. L’opération a débuté peu après 11 heures.

Des éléments de la police ont encerclé la zone pendant plusieurs heures, avant de prendre d’assaut une buvette baptisée « La Fontaine », située non loin de l’église Saint-Paul. C’est dans ce lieu que les individus recherchés s’étaient regroupés. Selon une source policière, les forces de l’ordre suivaient la trace de ce groupe depuis quelque temps. Leur localisation à Tovê a déclenché une opération visant à les interpeller. À l’approche des agents, les présumés malfrats auraient ouvert le feu. La riposte ne s’est pas fait attendre. Le face-à-face a entraîné la mort des sept suspects. Leurs corps ont été évacués vers la morgue de la ville.

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Lors de la perquisition, la police a mis la main sur plusieurs motos neuves ainsi que des sommes d’argent. Des interpellations ont également eu lieu. La propriétaire de la buvette et l’une de ses servantes figurent parmi les personnes conduites au poste pour les besoins de l’enquête. L’opération a provoqué l’émoi dans le quartier. Si certains saluent l’efficacité de la police, d’autres s’interrogent sur les circonstances exactes de l’intervention. Pour l’heure, les autorités n’ont pas encore communiqué officiellement sur les faits.

10 réponses

  1. Avatar de Pouabaud
    Pouabaud

    il est vrai que la vie humaine est sacrée mais seuls ceux qui n’ont jamais été braqué par ses hors la loi peuvent les défendre sans donner aucune raison a nos forces de l’ordre surtout face a des braqueurs armés
    Qui peut nous dire exactement ceux qui pourraient arriver a la population civile sur le lieu si les braqueurs tiraient un peu partout sans contrôle
    c’est un braqué une fois qui écrit
    Force a nos forces de l’ordre

  2. Avatar de Paul Ahéhénou
    Paul Ahéhénou

    Je reconnais ma qualité du travail que fait la police pour notre sécurité et notre quiétude.
    Mais je trouve que parfois ma Police a les mains trop faciles sur la gâchette.
    La vie est sacrée. On doit avant tout la protéger. Même les pires criminels ne doivent pas être abattus aussi facilement. Il faut tout faire pour les prendre vivants et les traduire devant la justice.

  3. Avatar de ObaOlogoun
    ObaOlogoun

    Ce n’est pas ça -là, le développement que j’aurais souhaité à mon pays. Même face à des criminels les forces de l’ordre ne doivent pas adopter les mêmes comportements comme ceux des hors-la-loi. Les divorcés sociaux ont aussi droit à la présomption d’innocence. C’est en cela que l’État demeure un État de droit. Que peuvent faire 7 malfrats déjà encerclés face au pouvoir de l’État et ce soit les abattre qui est la seule solution retenue ?
    Vous avez supprimé la peine de mort mais vous vous hâtez pour ôter sciemment la vie des criminels.
    Quand tuer des êtres humains devient un acte banal dont on se réjouit, alors nous avons perdu le respect du sacré de la vie humaine. Notre société court ainsi vers la déshumanisation, vers la radicalisation des mœurs.
    Quand ça devient la norme, nul ne pourra y échapper.
    Quand les agents de la police deviennent des tueurs systématiques, il n’y a plus de présomption d’innocence, plus de témoins et plus de traces. Le pouvoir étatique devient ainsi déséquilibré et ouvre la voie à toutes les injustices. Et ceux-là mêmes qui aujourd’hui se réjouissent du fait que les malfrats soient systématiquement abattus subiront à leur tour le même sort.
    Qui peut nous dire à coup sûr que ceux ainsi déclarés malfrats et abattus ne sont pas les indésirables d’un pouvoir unanimement décrié.
    C’est à cela qu’il faille penser : Du sang humain qui coule pour une quelconque gloire, n’a jamais rien d’élogieux.

    1. Avatar de Alex Bogninou
      Alex Bogninou

      j’aime

    2. Avatar de (@_@)
      (@_@)

      ObaOlogoun, j’adhère à tes idées d’un idéal démocratique effectif et accompli, au point de mettre en avant les Droits Humains y compris dans les cas de sécurité les plus ultimes.

      Cependant, il y a la vraie vie. Notamment en matière de combat et/ou d’arrestation lorsqu’ils qui mettent en jeu la vie des policiers, qui ont aussi le droit de ne pas mourir dans l’exercice de leur fonction.

      Tu es policier,
      tu sais que ce sont des malfrats qui montent au braquo et n’hésitent pas à tirer pour un oui ou pour un nom, ils sont armés et toi aussi. Ils ripostent en ouvrant le feu en réponse aux sommations des policiers.
      Que fais-tu ?

      Tu es commandant de police, tu n’as pas envie de faire le tour des veuves de tes hommes avec l’enveloppe pour les cérémonies. Tu donnes quels ordres ?
      « Ne prenez aucun risque » ou « je les veux vivants à tout prix ? »

      \\\\.///
      (@_@)

      1. Avatar de (@_@)
        (@_@)

        « pour un oui ou pour un non »

        1. Avatar de ObaOlogoun
          ObaOlogoun

          Cher ami, c’est compréhensible cette ligne d’argumentation que vous tenez. Si nous nous mettons dans la psychologie du moment d’un citoyen braqué, qui use de son droit de l’autodéfense qui conduit à la mort du braqueur, il n’y a rien à lui reprocher, son acte serait légitime.
          Mais c’est tout à fait autre chose lorsqu’il s’agit des forces de l’ordre formées et équipées pour de pareilles circonstances. Encore que seul un agent de police face à un hors-la-loi qui s’engage imminemment à tirer sur un agent, ce dernier a l’obligation légale (aussi le droit à l’autodéfense) de le mettre hors d’état de nuire ; et si mort s’en est suivie, c’est regrettable, mais c’est légitime.
          Tout ceci n’a rien de comparable à la situation ici. C’est bien précisé, qu’il s’agit des malfrats localisés et encerclés par la police. Ils sont 7, mais la police républicaine a un effectif qui dépasse 1 millier d’hommes et de femmes. Encore une fois, que peuvent faire 7 individus malfrats devant la puissance de l’État ? On pouvait bien les épuiser, (du moment, où ils sont localisés, encerclés et ne menacent pas la vie d’éventuels otages) ils finiront par se rendre.
          Une telle précaution, caractérise l’État de droit, dont les actes doivent toujours se mesurer aux exigences morales et éthiques.
          À aucun moment l’État ne doit par ses forces banaliser lui-même le sacré de la vie humaine.
          Après tout, quel État voulons-nous ? N’est-ce pas un État de droit qui nous est cher et qui doit être exemplaire. Les gouvernements passent, ce qui reste, c’est notre État. Cet État que des générations et des générations ont travaillé, ont souffert dans leur chair et dans leur sang pour nous léguer et qui nous est cher.
          Et c’est cette exemplarité que nous devons toujours essayer de cultiver même dans les situations difficiles.
          Les individus peuvent parfois s’adapter à la médiocrité, l’État jamais.
          Certes, l’agent de police exerce un métier délicat, pas toujours auréolé de gratitude. Cependant il doit toujours tout faire dans sa fonction pour préserver la vie humaine.
          Cela n’a aucun sens, quand les membres d’une institution qui nous protègent contre les risques de la circulation routière (par exemple) et autres dangers, peuvent au moindre soubresaut aller éliminer systématiquement des vies humaines.
          L’Humanité en serait trahie.

  4. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    C’est heureux que aucun policier n’ait été blessé ou tué.

    C’est une bonne chose que la riposte soit ajustée avec la violence des braqueurs, qui se répand.

    \\\\.///
    (@_@)

  5. Avatar de Francis
    Francis

    Très bien. Nos policiers sont courageux !
    Les braquages sont bien trop nombreux au Bénin en ce moment.

  6. Avatar de Caporal Supérieur ADOGONON
    Caporal Supérieur ADOGONON

    Félicitations à nos forces republicaines qui ont su répliquer!
    Parmi les cadavérés fauchés et retrouvés sur place, il y aurait des cartes professionnelles de voyous avec les noms et prénoms : Dr Doss, Tchité, AZIZ , Napoléon

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