Une récente déclaration de Candide Azannaï, président du parti Restaurer l’Espoir (RE), a ravivé les spéculations sur une possible rupture entre le président béninois Patrice Talon et son ancien ministre de la Justice et avocat personnel, Joseph Djogbénou. Azannaï a évoqué une rencontre informelle avec Badirou Aguèmon, au cours de laquelle des discussions auraient eu lieu concernant les ambitions politiques de Djogbénou et la position de Talon. On se demande si comme l’a révélé Azannaï, Talon maintient sa position, la Rupture sera bientôt consommée entre l’ancien président de la cour constitutionnelle et le président de la République. Selon les propos rapportés par Azannaï, la rencontre avec Aguèmon aurait été l’occasion d’échanger sur les tensions croissantes au sein du cercle proche du pouvoir. Bien que les détails précis de la conversation n’aient pas été divulgués, il est suggéré que des désaccords stratégiques et des ambitions concurrentes pourraient être à l’origine de frictions entre Talon et Djogbénou. Ce dernier, actuel président du parti Union Progressiste le Renouveau, serait entrain d’être « trahi » par le Président Patrice Talon selon les révélations de Candide Azannaï qui s’appuie sur des informations que lui aurait rapporté par l’ambassadeur Badirou Aguèmon. Toujours selon les propos d’Azannaï, Aguèmon aurait joué les intermédiaires pour organiser une rencontre entre lui et Joseph Djogbénou. Lors de ces échanges, l’ambassadeur aurait tenu des propos critiques envers le chef de l’État, évoquant notamment cette supposée « trahison » envers Djogbénou.
Une possible fracture au sein de la majorité présidentielle
Les révélations d’Azannaï sur sa rencontre avec Aguèmon alimentent les spéculations sur une possible fracture entre Talon et Djogbénou. Si ces tensions se confirment, elles pourraient avoir des répercussions significatives sur la scène politique béninoise, notamment à l’approche des élections présidentielles de 2026. Une rupture entre ces deux figures influentes pourrait redessiner les alliances et les équilibres de pouvoir au sein du pays. Cette hypothèse prend de plus en plus de poids à mesure que l’on s’approche de l’échéance présidentielle de 2026. Si Talon, dont le second mandat s’achèvera bientôt, refuse de soutenir ou de positionner Djogbénou comme son successeur, une rupture politique entre les deux hommes pourrait intervenir. En effet, Djogbénou, juriste de renom et ancien président de la Cour constitutionnelle, a longtemps été perçu comme le dauphin naturel de Talon. Leur proximité politique et idéologique, consolidée par des années de collaboration au sommet de l’État, faisait de lui un prétendant crédible à la succession. Toutefois, les signaux récents en provenance du palais de la Marina laissent entrevoir que Talon pourrait ne pas lui accorder son soutien s’il affiche clairement ses ambitions. 🔥 « Restez branché à l’actu béninoise sur notre chaîne WhatsApp officielle ! » en cliquant sur ce lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x
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