Les cultures céréalières représentent un pilier stratégique pour l’autonomie alimentaire et la stabilité économique de nombreux pays. Elles jouent un rôle central dans la sécurité nutritionnelle des populations, notamment dans les régions arides ou semi-arides où les importations pèsent lourdement sur les finances publiques. Le blé, l’orge et d’autres céréales sont au cœur des régimes alimentaires maghrébins, ce qui confère aux récoltes annuelles une importance qui dépasse le simple domaine agricole. Un bon rendement ne se traduit pas seulement par une disponibilité accrue de produits de base, mais peut aussi modérer l’inflation, réduire la dépendance aux marchés extérieurs et offrir un souffle au monde rural.
Un rendement en forte progression
Le Maroc anticipe une production céréalière de 44 millions de quintaux pour la campagne agricole 2024-2025, un chiffre en nette hausse par rapport à l’année précédente. Selon les données présentées par Ahmed El Bouari, ministre de l’Agriculture, cette augmentation de 41 % témoigne d’une saison plus favorable et d’un encadrement renforcé du secteur. Les conditions climatiques, souvent déterminantes pour l’évolution des cultures, semblent avoir été plus clémentes cette année, après une période marquée par des sécheresses répétées.
Outre les précipitations, l’amélioration s’appuie également sur des mesures structurelles. Environ 740.000 quintaux de semences améliorées ont été mises à disposition des agriculteurs, soit une progression de 10 %. Parallèlement, plus de 1,3 million de quintaux d’engrais azotés ont été distribués avec un soutien public, au bénéfice de quelque 78.000 exploitants. Ces moyens ont permis de renforcer la résilience des producteurs face aux aléas climatiques et d’améliorer la qualité des cultures, en particulier pour les céréales d’automne, souvent les plus exposées aux risques hydriques.
Assurance et encadrement agricole
L’accompagnement des exploitants ne s’est pas limité à la fourniture d’intrants. Une couverture assurantielle a été étendue à plus de 660.000 hectares de cultures, englobant non seulement les céréales, mais également les légumineuses et les plantes oléagineuses. Cette démarche vise à limiter les pertes financières en cas d’épisode climatique défavorable, un facteur décisif dans le maintien de l’activité dans les zones agricoles les plus vulnérables.
En parallèle, les services techniques du ministère ont multiplié les campagnes de sensibilisation sur les pratiques culturales durables, la gestion des ressources hydriques et l’adaptation des calendriers de semis. L’objectif est d’ancrer une approche plus rationnelle de l’agriculture, moins dépendante des conditions naturelles et plus intégrée aux réalités du marché local.
Une reprise agricole porteuse pour l’économie
Après une contraction de 4 % observée l’année précédente, le secteur agricole marocain devrait enregistrer une croissance de 5,1 %, selon les projections officielles. Cette dynamique est soutenue par le rebond de la filière céréalière, mais également par l’effet d’entraînement sur d’autres branches, comme l’élevage, les services agricoles ou encore le transport rural. En contribuant significativement au produit intérieur brut et à l’emploi dans les zones périphériques, l’agriculture reste un moteur de stabilité socio-économique.
Les résultats attendus pour la campagne 2024-2025 illustrent le potentiel d’un secteur capable de se redresser rapidement lorsqu’il est soutenu par des politiques ciblées et des conditions favorables. Toutefois, cette embellie ne saurait masquer les défis structurels qui persistent, notamment en matière de gestion de l’eau, de modernisation des équipements et d’organisation des filières. Pour que les récoltes abondantes ne restent pas exceptionnelles, une transformation de fond semble indispensable.




So Sorry ?!!! que la différence entre la 1/2 P et le All incl est énorme ???!!! c.à.d dans les 650€ pr le couple et pr 13 Nuitées ?!!!… vraiment c’ bien dommage qu’on se trouve obliger de prendre les repas ailleur au lieu d’y rester sur place ?!!!…