La dernière rupture entre Paris et Alger remonte à l’incarcération, en France, d’un agent consulaire algérien, dans le cadre d’une enquête liée à l’enlèvement présumé du vidéaste Amir DZ. Cette affaire a été suivie d’une série de mesures réciproques, marquées notamment par l’expulsion mutuelle de diplomates et le rappel de l’ambassadeur français en Algérie. Ce nouvel épisode illustre une relation bilatérale traversée depuis plusieurs mois par une accumulation de différends, sans que de réelles perspectives de désescalade ne se dessinent.
Paris rejette la faute sur Alger
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, s’est exprimé ce mardi 6 mai sur RTL, affirmant que les relations restent bloquées et que la responsabilité incombe, selon lui, aux autorités algériennes. Il a expliqué que l’expulsion réciproque d’agents consulaires avait fortement entravé la possibilité de reprendre contact et qualifié les décisions prises d’un côté comme de l’autre de particulièrement brutales. Le chef de la diplomatie française a aussi indiqué que l’ambassadeur de France à Alger, Stéphane Romatet, se trouve toujours à Paris depuis son rappel à la mi-avril.
Le ministre a également souligné que la France ne devait pas faire de l’Algérie un sujet d’instrumentalisation politique intérieure. Il a estimé qu’une telle approche risquait d’aggraver une situation déjà complexe, et qu’il était préférable de rechercher des relations équilibrées permettant des résultats concrets. Cette déclaration vise en creux les critiques adressées à Bruno Retailleau, accusé en Algérie comme en France d’utiliser la crise pour des objectifs personnels, en lien avec ses ambitions au sein du parti Les Républicains.
Accusations croisées et cas sensibles
La position du ministre fait écho à l’indignation exprimée par Alger, qui a dénoncé l’attitude de Bruno Retailleau comme étant motivée par des calculs politiques internes, qualifiant son comportement de nuisible pour la relation bilatérale. Le ministère algérien des Affaires étrangères l’a désigné comme principal responsable de la détérioration du climat entre les deux pays, en dénonçant des pratiques qualifiées d’indignes et intéressées. Dans ce contexte, toute tentative de reprise du dialogue apparaît fragilisée par la méfiance mutuelle et la personnalisation des tensions.
Jean-Noël Barrot a également évoqué le cas de Boualem Sansal, écrivain franco-algérien récemment condamné à cinq ans de prison. Il a précisé que l’auteur se trouve actuellement à l’hôpital et a appelé les autorités algériennes à faire preuve de considération humaine à son égard. Ce dossier symbolique ajoute une dimension sensible à une crise dominée par les enjeux diplomatiques et politiques, tout en révélant l’impact direct des tensions sur les individus concernés.
Quel avenir pour les relations franco-algériennes ?
La perspective d’un réchauffement à court terme semble incertaine. Tant que les accusations mutuelles perdurent et que les canaux diplomatiques restent gelés, les deux pays risquent de s’enfermer dans une impasse durable. Toutefois, des signaux d’apaisement pourraient émerger à travers des gestes symboliques ou des canaux indirects, comme des initiatives culturelles ou humanitaires. Une médiation discrète par des partenaires tiers, ou un changement de ton de part et d’autre, pourrait également favoriser un déblocage progressif. Mais pour l’heure, aucune des deux capitales ne semble prête à infléchir sa position publiquement.




les patriotes algériens dignes et jaloux des recommandations des chouhadas tombés en martyrs veulent que les relations entre L’Algérie et la France soient rompues définitivement, sauf si cette dernière reconnaît ses crimes et s’excuse solennellement.
La France devrait déchoir tous les harkas vivant chez Mama França de la nationalité du colon et retour avec air couscous chez leur oncle bien aimé…la troisième puissance mondiale….
Tous les français de souche quitte la France pour laisser la place aux nouveaux français venus du Maghreb qui se croisent plus français que les français d’origine.
D’ailleurs quand on voit l’état de la France actuelle, on devine les conséquences à venir des mauvaises graines qui l’ensemense.
C’est Gog et Magog ! Au secours !
Des relations diplomatiques avec ce sociopathe au regard fou ?
Il ne sait même pas ce que cela veut dire !