La Russie a posé une condition préalable à toute rencontre entre les présidents Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky. En pleine intensification des hostilités entre les deux nations, Moscou a déclaré qu’un sommet ne pourrait avoir lieu que si les deux camps parviennent à des « accords » en amont. Cette déclaration survient alors que les frappes russes se poursuivent au nord de l’Ukraine, et après les premiers pourparlers directs depuis 2022.
Alors que les tensions militaires ne cessent de croître, la Russie maintient que l’éventualité d’une rencontre entre les présidents ne pourra se concrétiser que si des accords sont trouvés au préalable entre les parties. Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a précisé que ce sommet, bien que possible, dépend de la conclusion de négociations préalables.
Le Kremlin insiste également sur un point clé pour la reprise des discussions: un échange de prisonniers. Moscou considère cet échange, évalué à 1 000 prisonniers de chaque côté, comme une condition indispensable pour que les négociations puissent se poursuivre.
Vendredi, à Istanbul, des négociateurs des deux nations se sont rencontrés, marquant une avancée notable dans le dialogue direct. Bien que ces discussions n’aient pas permis de conclure un cessez-le-feu, les deux pays ont trouvé un terrain d’entente sur un échange massif de prisonniers de guerre, un geste qui pourrait ouvrir la voie à de futures discussions.
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