Le dossier du Sahara occidental reste l’un des points de tension les plus persistants dans la région de l‘Afrique du Nord. Entre le Maroc et l’Algérie, les divergences autour de cette région continuent d’alimenter les crispations diplomatiques. Mais un cap semble se dessiner, sous l’impulsion de Washington, qui souhaite faire avancer les choses plus rapidement.
Les USA soutiennent ouvertement le plan d’autonomie proposé par le Maroc pour résoudre la question du Sahara. Ce plan, présenté comme un compromis politique, propose une large autonomie à la région tout en la maintenant sous souveraineté marocaine. Pour Washington, il s’agit de la seule voie crédible pour parvenir à une solution durable.
Cette position a récemment été renforcée. Selon des révélations du journal Jeune Afrique, la vice-secrétaire d’État américaine a reçu en privé Staffan de Mistura, l’envoyé spécial des Nations unies pour le Sahara occidental. L’objectif de cette rencontre serait de dynamiser le processus diplomatique en s’appuyant sur l’initiative marocaine comme base de travail.
Du côté marocain, la ligne reste inchangée. Le secrétaire d’État, Marco Rubio, considéré comme proche de la diplomatie marocaine, a réaffirmé que l’initiative du Maroc constitue l’unique proposition sérieuse et réaliste. Rabat continue de défendre ce plan comme une alternative à l’impasse actuelle, estimant qu’il respecte à la fois les aspirations des populations locales et les équilibres régionaux.
Ce soutien international, notamment celui des États-Unis, renforce la position du Maroc sur la scène diplomatique. D’autres pays ont également emboîté le pas, en soutenant le plan d’autonomie. Face à cette dynamique, l’Algérie campe sur sa position traditionnelle. Elle continue de soutenir le Front Polisario, qui réclame un référendum d’autodétermination. Alger dénonce régulièrement ce qu’elle considère comme une tentative de forcer une solution unilatérale.
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