Terrorisme : l’AES et la CEDEAO unissent leurs forces

Photo: DR

Le terrorisme constitue une menace croissante pour la stabilité et la sécurité des États, en particulier dans les régions vulnérables. Dans la zone sahélienne, où la violence extrémiste se propage à grande vitesse, les pays sont confrontés à des défis sans précédent pour préserver la paix et l’intégrité de leurs sociétés. Face à cette situation, la coopération entre nations s’avère essentielle pour endiguer la montée de cette menace et rétablir un environnement propice à la croissance économique et sociale.

Jeudi, à Bamako, les Ministres des Affaires Étrangères de la Confédération des États de l’Alliance du Sahel (AES) et le Président de la Commission de la CEDEAO se sont réunis dans le cadre de consultations en vue de renforcer leur coopération contre le terrorisme. Cette rencontre, marquée par la volonté d’établir un partenariat solide, a été un prélude à des négociations sur les questions d’intérêt commun, notamment en réponse au retrait des États membres de l’AES de la CEDEAO.

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Lors de cette réunion, les deux parties ont adopté un relevé de conclusions marquant le début des discussions en vue de l’élargissement de leur collaboration. Ces négociations visent à traiter plusieurs aspects essentiels : politiques, diplomatiques, sécuritaires, mais également économiques et sociaux. L’objectif principal demeure de trouver des solutions concertées pour répondre aux préoccupations croissantes en matière de sécurité, en particulier face aux activités terroristes qui déstabilisent la région.

Un point important des consultations a été l’appel à une coopération renforcée pour lutter contre le terrorisme. Les deux organisations ont exprimé leur inquiétude commune concernant l’aggravation de la situation sécuritaire dans la région et ont convenu de travailler ensemble pour mettre en place des mesures efficaces. Le climat de fraternité et de responsabilité qui a marqué ces premiers échanges augure bien de la suite des discussions. Les négociations continueront de se concentrer sur l’intérêt supérieur des populations ouest-africaines, avec un accent particulier sur la préservation des acquis de l’intégration sous-régionale, tels que la libre circulation des personnes et des biens.

Ce processus s’inscrit dans un contexte plus large, celui du retrait des trois pays – le Burkina Faso, le Mali et le Niger – de la CEDEAO, acté en janvier 2024. Selon ces nations, l’organisation régionale ne répond plus aux aspirations de leurs peuples, notamment dans la lutte contre le terrorisme, et se serait laissée influencer par des puissances étrangères. La création de la Confédération « Alliance des États du Sahel » le 6 juillet 2024 symbolise une volonté affirmée de ces pays de prendre leur destin en main, indépendamment des structures régionales qu’ils jugent inadaptées à leurs défis actuels.

Ainsi, ces négociations en cours entre l’AES et la CEDEAO témoignent d’une volonté de renouveler les efforts en matière de coopération régionale et de sécurité. Les prochains mois seront cruciaux pour déterminer la nature des accords qui découleront de ces discussions et pour établir une réponse concertée face à la menace terroriste.

2 réponses

  1. Avatar de ObaOlogoun
    ObaOlogoun

    Les autorités de l’AES doivent être vigilantes. La CEDEAO est en mission pour les puissances étrangères qui la finance et qui sont aujourd’hui sa raison d’être. En aucun cas l’AES ne doit plus se laisser infiltrer par l’influence déstabilisatrice de ceux qui ont instrumentalisé la CEDEAO. La CEDEAO doit mourir sa bonne mort. C’est en cela qu’il faut travailler pour le triomphe des Peuples de l’Afrique.

  2. Avatar de Lumumb@ck
    Lumumb@ck

    ce n’est pas mieux ?

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