USA : Kamala Harris critique Donald Trump pour son retour

Kamala Harris (Photo CNN)

Kamala Harris a brisé son silence politique lors d’un discours remarqué, le premier depuis sa défaite face à Donald Trump lors de l’élection présidentielle. L’ancienne vice-présidente a sévèrement critiqué l’exercice du pouvoir de Trump, qu’elle juge « égoïste« . Bien qu’elle n’ait pas dévoilé ses intentions futures, Harris semble envisager plusieurs options politiques.

La presse américaine spécule sur deux scénarios principaux : une nouvelle candidature à la présidentielle en 2028 ou une course au poste de gouverneur de Californie dès 2026. Lors de son allocution devant une association encourageant l’engagement politique des femmes, Harris a exhorté les Américains à ne pas se laisser « duper » par le chaos apparent qui marque le début du mandat de Trump.

Publicité

Selon elle, derrière cette confusion se cache un « programme élaboré depuis des décennies » par les conservateurs. Ce programme vise notamment à « réduire l’éducation publique » et « la taille du gouvernement« , tout en « accordant des allègements fiscaux aux plus riches« .

Un bilan controversé des 100 premiers jours

Les trois premiers mois de la présidence Trump ont été marqués par une série de décrets présidentiels – plus de 140, dont plusieurs ont été bloqués par la justice. Trump a également multiplié les attaques contre ses opposants politiques, médiatisé les expulsions d’immigrants en situation irrégulière et entrepris de réduire considérablement les effectifs de l’administration fédérale, avec le soutien d’Elon Musk.

Après six mois d’absence de la scène politique, Harris revient avec un message d’alerte, affirmant que les tentatives de Trump pour étendre l’autorité présidentielle risquent de provoquer une « crise constitutionnelle« . Face à cette menace, elle insiste sur le fait que « le seul pouvoir qui ne doit pas faillir, c’est la voix du peuple« , réaffirmant ainsi son attachement aux principes démocratiques.

Les perspectives politiques de l’ancienne vice-présidente

L’ex-sénatrice et procureure générale de Californie dispose d’atouts significatifs si elle décidait de briguer le poste de gouverneure de son État natal en 2026, où elle est considérée comme favorite. En revanche, une nouvelle tentative présidentielle s’annonce plus complexe. Le parti démocrate peine à redorer son image dans les sondages, et de nombreuses voix à gauche souhaitent tourner la page de l’administration Biden, dont Harris reste indissociable en tant qu’ancienne vice-présidente.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité