Trois ans après le début du conflit entre la Russie et l’Ukraine, les espoirs de paix restent faibles. Malgré les nombreuses tentatives de médiation, les combats se poursuivent et les tensions restent vives sur le terrain comme dans les discours. Depuis quelques mois, une initiative portée par le président américain Donald Trump tente de créer les conditions pour une sortie de crise. Mais les obstacles restent nombreux.
L’idée d’un processus de paix a refait surface après un échange entre Vladimir Poutine et le pape Léon XIV. À l’issue de cette rencontre, le président russe a évoqué la possibilité de recourir à des solutions diplomatiques. Il a toutefois posé des conditions, appelant l’Ukraine à faire preuve de compromis. Le Kremlin a publié un communiqué allant dans ce sens, indiquant que la Russie reste favorable à une solution politique, mais qu’elle ne peut ignorer ce qu’elle qualifie d’attaques ukrainiennes contre ses infrastructures civiles.
Moscou accuse en effet Kiev de vouloir faire durer le conflit. Dans ses propos, Poutine parle d’ « escalade » de la part des autorités ukrainiennes, tout en rappelant que la paix passe, selon lui, par la suppression des causes profondes du conflit. De son côté, l’Ukraine maintient ses exigences, notamment le retrait des troupes russes et la restitution des territoires occupés.
Le contexte reste donc très tendu, avec des déclarations fermes de part et d’autre. Pour l’instant, la méfiance domine. Les deux camps semblent enfermés dans une logique d’équilibre de force, chacun cherchant à obtenir l’avantage sur le terrain avant d’envisager des concessions à la table des négociations. À ce stade, aucune date précise n’est avancée pour une éventuelle rencontre entre les deux parties. Mais les discussions informelles se multiplient. La diplomatie s’active en coulisses, même si les résultats concrets restent limités.
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