Alors que le Cameroun entre dans une période électorale déterminante, une voix bien connue du paysage médiatique africain a décidé de s’exprimer. Alain Foka, ancien journaliste de Radio France Internationale et animateur de l’émission Archives d’Afrique, s’est récemment confié sur la situation socio-politique de son pays d’origine.
L’homme de média, souvent accusé de rester silencieux sur les enjeux politiques du Cameroun, a choisi cette fois-ci de prendre la parole dans un entretien accordé à Voxafrica. Un exercice qu’il a abordé avec prudence, mais sans éluder certaines vérités. Au cœur de ses déclarations, Alain Foka insiste sur la nécessité d’un processus électoral inclusif. Pour lui, il est essentiel que tous les acteurs puissent participer librement aux élections à venir. « Laissons tout le monde aller aux élections et qu’on ait les résultats », a-t-il affirmé. À l’approche de la présidentielle prévue en octobre 2025, le débat sur l’équité du scrutin et la participation des différents candidats reste vif.
Alain Foka a également évoqué Maurice Kamto, figure majeure de l’opposition et candidat déclaré à la prochaine présidentielle. Il rappelle que Kamto a joué un rôle important dans la résolution du différend frontalier autour de Bakassi lorsqu’il était ministre. Pourtant, il constate qu’une fois devenu opposant, il est soudainement diabolisé.
Ce constat soulève une question plus large : peut-on être un acteur politique critique sans être aussitôt disqualifié ? Foka note que toute tentative d’analyse est rapidement étiquetée comme partisane. « Si je parle de Maurice Kamto, on va dire que je défends mon frère Bamiléké », souligne-t-il, regrettant un climat où les arguments sont souvent ramenés à l’origine ethnique ou à des soupçons de parti pris.
Interrogé sur une éventuelle entrée en politique, Alain Foka a été catégorique. Il ne souhaite pas briguer de poste ni se lancer dans une carrière politique. Pour lui, exercer le pouvoir est un fardeau constant : « Peu importe ce que tu fais, on te tape sur les doigts. » Il plaide plutôt pour un renouvellement du leadership et encourage l’opposition à proposer des solutions crédibles qui puissent convaincre.
En s’exprimant publiquement, Alain Foka intervient à un moment clé pour le Cameroun. Le pays, dirigé par le président Paul Biya depuis plus de 40 ans, se prépare à une élection présidentielle dans un climat de tension. La sortie du journaliste marque peut-être un tournant dans la prise de parole de certaines figures publiques, souvent accusées d’éviter les sujets sensibles liés à leur pays.
Où était-il quand Paul Biya confond la « Dictature à la « Démocratie »?
Alain Foka m’a l’air d’un faux-type.
Ce que dit du bout des lèvres monsieur Foka n’est pas sincère. Brillant soit-il nul ne peut nier que son silence face à l’adversité dans son pays depuis des décennies n’est que la conséquence d’un deal entre lui et le pouvoir du patriarche Paul Biya.
Il n’est pas seul dans le cas si on pense à Nathalie Yamb la suisso-Camerounaise et son compère Franco- Camerounais le professeur agrégé de philosophie Franklin Nyamsi pourfendeurs des régimes en Afrique. Sauf celui du Cameroun.🇨🇲
Des vendus .
Cherchez l’erreur
Nan nan nan Alino Foka n’a pas de deal avec Paul Gbiya…😀 😁 😂
Quand à Nath Yamba Yamba, elle est chaude sur nous les ivoiriens….et voilà Paul _Pépé_Gbiya qui ne sait plus s’il est à Genève ou à Douala….chaque matin et toute la journée il faut lui dire … »arrête arrête Papy , on est à Yaoundé…au palais….😕 🙃