Les relations entre la France et plusieurs pays du Maghreb ont traversé une période marquée par des tensions profondes, alimentées par des désaccords politiques, des différends historiques et des questions migratoires sensibles. Toutefois, un premier signe d’apaisement est apparu lorsque Paris a officiellement reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, un geste diplomatique important qui a amorcé une décrispation entre les deux pays. Malgré cela, des frictions persistent, notamment avec l’Algérie, qui maintient une posture critique envers Paris, et la Tunisie, qui observe ces évolutions avec prudence. Cette situation explique pourquoi toute annonce de rapprochement diplomatique entre la France et le Maroc suscite désormais beaucoup d’attention.
Rabat et Paris vers une relance des échanges diplomatiques
D’après une source marocaine citée par l’AFP ce 17 juin, le roi Mohammed VI pourrait effectuer un déplacement officiel en France entre les derniers mois de 2025 et les premiers de 2026. Si aucun jour n’a encore été fixé, deux périodes sont à l’étude, signe d’un rapprochement en préparation après plusieurs reports successifs. Ce déplacement royal, repoussé à maintes reprises pour des raisons diverses — y compris diplomatiques — pourrait symboliser une volonté partagée d’amorcer une nouvelle phase, dans un moment où le Maghreb fait l’objet d’attentions multiples, notamment de la part d’acteurs comme Pékin, Moscou ou les monarchies du Golfe.
Un déplacement à forte portée politique et symbolique
Ce futur voyage officiel ne serait pas anodin. Il représenterait bien plus qu’un simple événement protocolaire : un message adressé au reste du Maghreb et aux partenaires européens. Pour le Maroc, il s’agirait de faire entendre ses priorités stratégiques à Paris, notamment sur la reconnaissance de son initiative pour le Sahara. Pour la France, cette rencontre pourrait être l’occasion de redéfinir son rôle dans une région où sa présence est concurrencée et parfois contestée. Le choix du moment reflète une volonté d’aligner les intérêts politiques dans une période charnière, où se croisent redéploiement diplomatique, échéances électorales françaises et recompositions géopolitiques au sud de la Méditerranée.
Une rencontre aux répercussions régionales
Cette perspective ravive les spéculations sur l’évolution du positionnement français vis-à-vis des autres capitales maghrébines. Une relance des relations avec Rabat pourrait-elle être perçue à Alger comme un parti pris ? Et qu’en penseraient les autorités tunisiennes, elles-mêmes en quête de nouveaux partenaires stratégiques ? Chaque geste, chaque déclaration, chaque visite peut être interprété comme un rééquilibrage.
La tenue effective de cette visite pourrait donc ouvrir un nouveau chapitre entre le Maroc et la France. Mais elle ne suffira pas, à elle seule, à effacer des années d’incompréhensions. Il faudra des engagements concrets, des décisions claires et une capacité à écouter les attentes mutuelles. En attendant, l’annonce de ce possible déplacement officiel redonne de la matière à un dialogue qui, jusque-là, semblait à l’arrêt.




Le peuple kabyle et l’azwad attendent un référendum d’autodétermination pour quitter la médiocrité du département régence.
Le vaillant peuple Kabyle qui a libéré le département régence de la présence de Mama França où réside 10 millions de harkas ayant vendu leurs chouadas.
La reconnaissance de « souveraineté » sur le territoire autonome du Sahara Occidental, c’est du n’importe quoi et ne réglera aucunement la colonisation de la RASD.
Tout repose sur les résolutions claires onusiennes qui sont en faveur des vaillants Sahraouis.