Le Sénégal continue de renforcer ses dispositifs de coopération internationale en matière pénale. Ce mercredi, en Conseil des ministres, le gouvernement a adopté trois projets de loi visant à consolider ses relations judiciaires avec les Émirats arabes unis. Cette décision marque une étape importante dans la volonté sénégalaise de disposer d’un cadre légal solide pour gérer les dossiers transnationaux liés à l’extradition, au transfèrement de détenus et à l’entraide judiciaire.
Ce mouvement stratégique intervient dans un contexte où le pays s’emploie à moderniser sa diplomatie juridique. En mars dernier, l’Assemblée nationale avait déjà ratifié une convention datant de 2004 avec le Maroc, permettant le transfèrement de prisonniers condamnés. Toutefois, ce texte ne portait pas sur l’extradition, une lacune que le gouvernement entend combler progressivement à travers de nouveaux accords bilatéraux avec d’autres partenaires, comme les Émirats.
Trois axes pour renforcer l’efficacité judiciaire
Le premier projet de loi permet au chef de l’État d’approuver un accord d’extradition avec Abou Dhabi, ouvrant la voie à une meilleure traçabilité des individus en fuite. Le second vise à faciliter le transfèrement de personnes condamnées, afin qu’elles puissent exécuter leur peine dans leur pays d’origine, avec des garanties légales précises. Le troisième établit les modalités d’une entraide judiciaire active, qui couvrira la transmission d’actes de procédure, la collecte de preuves, ou encore l’audition de témoins et d’experts dans le cadre d’enquêtes pénales.
Ces trois textes traduisent un effort soutenu pour harmoniser les pratiques judiciaires entre Dakar et Abou Dhabi. Ils prévoient des mécanismes précis de collaboration entre autorités compétentes, en veillant à respecter les principes fondamentaux des droits de la défense et de la souveraineté nationale.
Une diplomatie pénale en mutation
À l’heure où les délits transfrontaliers deviennent plus complexes, le Sénégal multiplie les outils juridiques pour faire face aux nouvelles réalités du crime international. Après le Maroc, et désormais les Émirats, d’autres accords sont envisagés avec des partenaires stratégiques pour sécuriser les échanges d’informations judiciaires et garantir une meilleure exécution des décisions de justice.
En consolidant ses bases juridiques avec des pays du Golfe, le gouvernement sénégalais démontre sa volonté de faire de la coopération pénale un levier de crédibilité sur la scène internationale. Cette dynamique devrait également contribuer à renforcer la confiance des partenaires judiciaires dans les capacités institutionnelles du pays à faire respecter la loi au-delà de ses frontières.




Aziz …tu es enfin arrivé à Dubaï ,avec tes courageux Chameaux…😂😋😍.
Tu vois l’image que renvoies…des gratte-ciel et ta traversée des voies goudronnées …avec tes chameaux ….Aziz le sultan….il faut revenir avec tes dromadaires…pour te présenter en remplacement de Tidjane Thiam😋 😎 😍