La date tant attendue est désormais connue. Intervenant en direct sur la chaîne de télévision nationale, la commission chargée de l’observation lunaire a fixé la célébration de la Tamkharit au samedi 5 juillet 2025, correspondant à la veille du 10e jour du mois de Mouharram. Ce moment sacré du calendrier musulman ouvre le cycle de l’année hégirienne, mêlant recueillement religieux, transmission culturelle et effervescence populaire à travers tout le territoire sénégalais.
Dans cette ambiance familière, les foyers vont renouer avec le rituel du thiéré, ce couscous local cuit à la vapeur, souvent agrémenté de viande pour l’occasion, et partagé entre voisins et parents. Il ne s’agit pas d’un simple repas : c’est un geste de solidarité enraciné dans les valeurs d’hospitalité sénégalaises.
Entre foi, mémoire et traditions vivantes
Au-delà des cuisines animées, Tamkharit revêt une dimension spirituelle forte. Célébrée également sous le nom d’Achoura dans le monde musulman, cette journée rappelle des récits prophétiques tels que le salut accordé à Moïse et son peuple face à Pharaon. Dans les familles, certains pratiquent le jeûne, d’autres se réunissent pour des prières nocturnes ou des lectures coraniques.
Les enfants aussi ont leur part de lumière dans cette fête. Déguisés parfois de manière ludique ou effrayante, ils parcourent les rues au rythme des chants du tadiabone, quête joyeuse de friandises et d’éclats de rires. Les mosquées et associations, elles, organisent des sacrifices de bœufs, redistribués aux familles modestes. Une forme d’aumône vivante, qui complète les élans de partage et de miséricorde au cœur de cette journée.
Un rendez-vous entre spiritualité et cohésion sociale
Si la Tamkharit est souvent décrite comme une célébration religieuse, elle reflète aussi une certaine idée de la cohésion nationale. Dans un pays pluriel où la ferveur musulmane se conjugue à des coutumes ancestrales, ce rendez-vous annuel devient un marqueur de continuité intergénérationnelle. La date du 5 juillet sera donc l’occasion, une fois encore, de tisser des liens entre prière et convivialité, traditions et modernité, silence du jeûne et clameur des foyers.
À quelques jours de l’échéance, l’esprit de la fête commence déjà à se faire sentir. Et comme le veut l’adage populaire, mieux vaut avoir bien mangé ce jour-là, car ceux qui s’y privent risquent, dit-on, de manquer tout au long de l’année. Un rappel espiègle, mais profond, sur l’importance du don, du partage et de la célébration du temps.




Pourquoi le maire de Nord Foire ne met pas des pavés dans ces rues sablonneux et poussiéreuses?
Aziztu dois te calmer le le samedi 5 juillet 2025 à la veille du 10e jour du mois de Mouharram.
Ce moment sacré du calendrier musulman ouvre le cycle de l’année hégirienne,….TU as compris ou pas?…sinon pas de tchep ….