Lors d’un discours prononcé en Roumanie, dans la ville de Baile Tusnad, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a lancé un avertissement retentissant sur les risques d’une escalade géopolitique mondiale. Dans un contexte de tensions internationales persistantes, le chef du gouvernement hongrois estime que la probabilité d’un nouveau conflit mondial est en nette augmentation.
Une inquiétude partagée au sein des grandes puissances
S’appuyant sur une série d’enquêtes menées dans plusieurs pays, Viktor Orban a mis en avant la perception croissante d’un danger global. Plus de la moitié des Français (55 %), la moitié des Espagnols (50 %), ainsi qu’une proportion importante d’Italiens (46 %), d’Américains (45 %), de Britanniques (41 %) et d’Allemands (41 %) considèrent aujourd’hui qu’une troisième guerre mondiale pourrait survenir au cours des cinq à dix prochaines années.
Le dirigeant hongrois souligne que cette inquiétude n’est pas anecdotique, mais témoigne d’un climat international de plus en plus tendu, marqué par le retour des blocs géopolitiques, la militarisation des relations internationales et la montée des rivalités économiques et stratégiques.
Des signes avant-coureurs selon Budapest
Dans son intervention, retransmise par la chaîne publique M1, Viktor Orban a rappelé que les précédents conflits mondiaux n’étaient jamais nés d’un seul événement isolé, mais d’un enchaînement progressif de tensions visibles. Il cite notamment la montée en puissance des rivalités entre grandes puissances, la reprise de la course aux armements, la hausse des budgets militaires et la multiplication des foyers de tension armée à travers le monde.
Depuis 1990, a-t-il indiqué, le chiffre d’affaires des cent plus grandes entreprises d’armement dans le monde a progressé de 50 %, un indicateur jugé révélateur d’une tendance lourde vers la militarisation des relations internationales.
Vers un retour du protectionnisme stratégique
Au-delà de la sphère militaire, le Premier ministre a également évoqué les dynamiques économiques mondiales. Selon lui, la fragmentation du commerce international s’accélère, chaque grande zone cherchant désormais à protéger ses intérêts stratégiques en restreignant l’accès à ses marchés. Le nombre de mesures restreignant le libre-échange aurait ainsi été multiplié par cinq en dix ans, témoignant d’une érosion du multilatéralisme économique au profit de logiques de blocs.
Cette évolution est perçue à Budapest comme un facteur aggravant des tensions mondiales, en réduisant les espaces de coopération entre puissances.
Une tribune aux résonances internationales
Le discours de Viktor Orban à l’université d’été de Baile Tusnad s’inscrit dans une tradition annuelle où il aborde les grands enjeux mondiaux. Cette année, son intervention prend un relief particulier, dans un contexte marqué par la guerre en Ukraine, les tensions sino-américaines, et les crises au Moyen-Orient et dans la région indo-pacifique.

Je n’aimais Orban mais il voit clair !
Le dirigeants occidentaux VEULENT aller au clash !
S’ils ne le veulent pas, il faut les interner d’urgence
Certains disent : « Autant faire tout péter, on reconstruira au propre après, avec les survivants ! »
Ouais, c’est le dogme sioniste : antéchrist -> armageddon -> les élus sont sauvés !
Faut être un peu dégénéré pour croire aux dogmes de ces sectes dégoutantes