L’ancien Premier ministre tchadien et figure de l’opposition, Succès Masra, est au centre d’un bras de fer judiciaire qui suscite de vives réactions. Placé en détention préventive depuis près de deux mois, il est accusé par les autorités d’avoir organisé le meurtre de 42 éleveurs dans la localité de Mandaka, des accusations qu’il réfute catégoriquement.
Son collectif d’avocats dénonce ce qu’il présente comme une offensive politique déguisée en poursuites pénales. Selon eux, le dossier serait le produit d’un montage destiné à écarter leur client de la scène publique. Ils estiment que ces poursuites s’inscrivent dans un climat de crispation alimenté par la récente présidentielle et les rivalités entre le pouvoir et l’opposition.
La situation s’est tendue davantage après la grève de la faim qu’a observée Succès Masra. Il l’avait entamée pour protester contre ce qu’il qualifie « d’abus » et pour réclamer un traitement judiciaire plus équitable. Bien qu’il ait suspendu cette action il y a quelques jours, l’ancien chef du gouvernement continue de contester la légitimité des accusations.
Face à l’impasse, ses avocats ont sollicité la médiation du président français Emmanuel Macron. Leur requête vise à obtenir un soutien international afin de trouver une issue politique et judiciaire. Ils affirment que l’intervention de Paris pourrait aider à débloquer le dossier et garantir le respect des droits de leur client.
Pour l’heure, les autorités tchadiennes maintiennent leur position et assurent que la procédure suit son cours conformément à la loi. Le sort judiciaire de Succès Masra devrait continuer d’alimenter les débats dans les prochaines semaines, tant au niveau national qu’auprès des partenaires étrangers attentifs à l’évolution de la situation politique tchadienne. Emmanuel Macron va-t-il répondre à l’appel des avocats de Masra ? Va-t-il s’impliquer dans ce dossier ? Pour le moment, rien est moins sûr.




affaire entre bandits locaux, la France n,a rien à voir dans leurs règlements de compte.
qu,ils se demerdent entre eux
« ses avocats ont sollicité la médiation du président français Emmanuel Macron »
Bonne idée ! Comme ça ils sont surs de perdre