Depuis plusieurs années, l’Union européenne tente de consolider son autonomie stratégique dans le domaine militaire. Plusieurs initiatives visent à renforcer la base industrielle et technologique de défense européenne, à stimuler la production d’équipements sur le continent et à réduire la dépendance aux fournisseurs extérieurs. Pourtant, dans ce tumulte, certains pays membres se retrouvent contraints de recourir à des solutions éprouvées venues d’outre-Atlantique, souvent plus rapides à mobiliser.
Le Danemark fait appel à Washington
Le gouvernement danois envisage d’agrandir sa flotte de chasseurs F-35A en commandant dix exemplaires supplémentaires. L’information a été rendue publique par le ministre danois de la Défense Troels Lund Poulsen, qui participait à une réunion organisée aux États-Unis par le Center for Strategic and International Studies [CSIS]. Cet appareil, produit par Lockheed Martin, fait partie des plus avancés du moment. Le choix de renforcer ce parc montre que le Danemark ne se limite pas à un simple renouvellement : il renforce aussi ses propres moyens à travers un partenariat technologique avec les États-Unis.
Une stratégie de court terme qui fragilise l’autonomie européenne
Face à l’urgence des besoins, plusieurs capitales préfèrent se tourner vers des solutions disponibles immédiatement, quitte à mettre de côté les ambitions d’une industrie militaire commune. L’Europe travaille depuis des années sur des projets communs, mais les retards, les blocages politiques et les écarts de vision entre partenaires freinent leur concrétisation. Ainsi, acheter à l’étranger devient un raccourci commode.
Pour le Danemark, cette démarche est motivée par un objectif clair : renforcer ses capacités sans attendre les longues échéances européennes. Cela revient à déléguer la production aux États-Unis tout en gardant un rôle de facilitateur. Mais cette logique, si elle se généralise, pourrait retarder encore davantage l’émergence d’une véritable souveraineté militaire européenne.
L’OTAN comme levier, mais aussi comme limite
Le rôle des États-Unis dans cette opération montre une réalité persistante : en matière de défense, l’OTAN reste un canal privilégié pour de nombreux pays européens. Le lien transatlantique continue d’offrir une sécurité immédiate, mais au prix d’une dépendance industrielle qui peine à être réduite.
Alors que les tensions internationales obligent les alliés à revoir leurs priorités, certains font le choix d’un soutien efficace, quitte à s’éloigner des projets européens en cours. Le cas danois n’est peut-être qu’un avant-goût d’un rééquilibrage à venir : entre ambitions de long terme et réalités du terrain, les choix actuels pèseront lourd sur l’architecture de défense de l’Europe demain.




Ils sont mignons les Danois. Ils achètent des avions de combat au pays qui a annoncé qu’il allait lui piquer le Groenland par la force si nécessaire !
A ce stade, l’électroencéphalogramme est aussi plat que leur banquise
Surtout que ces fers-à-repasser de F-35 ne décollent qu’avec l’autorisation du Pentagone. Il y a un petit bouton magique qui peut clouer ce machin au sol à distance.
Ouais, bon … le petit bouton magique, les européens le cherchent encore. Il est bien caché !
En fait, c’est un avion qui est « connecté » en permanence chez le fabricant pour les mises-à-jour logicielles, les audits matériels, les infos provenant d’autres avions en vol, du Pentagone ou des satellites. Suffit de couper la connection et l’avion est « dans le noir ».
Ferrari a fait un truc du genre avec une de ses voitures. Le client l’achète mais il doit demander à Ferrari la permission de la conduire !
Et il y en a qui acceptent ce deal de mafieux !