Le compte à rebours est lancé pour les élections générales de 2026 au Bénin. Dès ce vendredi 11 juillet 2025, le Code électoral est juridiquement « gelé », marquant le début de la période d’intangibilité électorale. Cette règle, ancrée dans les protocoles de la Cedeao et de l’Uemoa, stipule qu’aucune modification des textes organisant les élections ne peut intervenir dans les six mois précédant le scrutin, sauf consensus unanime et exceptionnel des acteurs politiques. Avec les élections législatives et communales prévues pour le 11 janvier 2026, l’heure est désormais à la préparation et à l’adaptation pour l’ensemble des partis. Il est désormais impossible de réviser le Code électoral du Bénin, sauf consensus unanime et exceptionnel. Cette mesure vise à préserver la stabilité et l’équité des processus électoraux. Elle est conçue pour empêcher des ajustements de dernière minute qui pourraient manipuler le jeu démocratique ou favoriser une partie prenante. Pour le Bénin, membre de ces organisations sous-régionales, le respect de cette disposition est un engagement contraignant. En théorie, cette intangibilité doit rassurer les acteurs politiques et l’électorat sur la constance des règles du jeu, réduisant ainsi les risques de changements unilatéraux. Pour les partenaires internationaux, c’est également un gage de crédibilité essentiel pour des élections apaisées. Cependant, la date butoir du 11 juillet 2025 suscite de vives interrogations au sein de la classe politique et de la Société civile béninoise. Des appels à la réforme du Code électoral ont fusé ces derniers mois et jours. En juin 2024, l’Église catholique s’était notamment élevée pour demander une relecture du texte, pointant du doigt le seuil d’éligibilité et le nombre jugé restrictif de parrainages requis pour les duos présidentiels (28 députés ou maires élus). Ces dispositions excluent de facto les candidatures indépendantes et limitent drastiquement la capacité de l’opposition à présenter des candidats. Il y a quelques jours, l’ancien Garde des Sceaux en exil Valentin Djènontin a de nouveau appelé à la modification de ce code. Et l’opposant Sabi Sira Korogoné de s’exclamer dans une interview, « il faut changer les règles avant 2026 ! (…) ».
Un texte contesté, mais validé
Malgré les multiples recours introduits par des citoyens auprès de la Cour constitutionnelle, ainsi que les appels de l’opposition, des leaders religieux et des organisations de la Société civile, la Cour a systématiquement validé le Code électoral tel que voté par la majorité présidentielle. Le pouvoir en place n’a montré aucune intention de fléchir, rendant quasi impossible toute modification du texte à quelques mois des élections. Dans les faits, l’intangibilité signifie que toute tentative de révision du Code après ce vendredi serait considérée comme illégale, sauf un improbable accord unanime entre majorité et opposition – un scénario peu réalisable. Le 11 juillet 2025 n’est pas qu’une simple date administrative. Elle symbolise l’entrée dans une phase où le cadre électoral devient immuable, renforçant – en théorie – la confiance dans le processus. Pour les citoyens, c’est aussi le signal que la campagne approche et que les enjeux doivent désormais se concentrer sur les programmes et les candidats, plutôt que sur les règles du jeu. 🔥 « Restez branché à l’actu béninoise sur notre chaîne WhatsApp officielle ! » en cliquant sur ce lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x
Du travail pour les partis politiques
Avec le Code électoral désormais figé, les formations politiques béninoises doivent s’adapter à un cadre réglementaire qui ne changera probablement plus. Pour la majorité présidentielle, cette situation est perçue comme une victoire, estimant que ce Code électoral est le plus à même de garantir l’avancée de la démocratie au Bénin.
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Je ne jamais cru.. à l héroïsme..au côté téméraire.. à l intellectualisme de ce peuple qu on nous a vendu
Certes un pan.d une partie du pays a ces valeurs.. mais le reste..sont froussards
Ceci dit…moi je crois au rapport de for ce qu aux élec tions..
En 2026…il n aura pas d élections… puisque mathématiquement.. cela revient à un sui cide.de Kim..la mise en dan ger..de tous biens mal acquis..et surtout..les ajavon..komi..djenotin..qui l attendent hors du pays
Réfléchissez..les gars
Kim..n est pas I d iot
DIDACTIQUE
État de ce qui est intangible, de ce qui est ou doit être maintenu intact.
La définition de ce qu’est l’intangibilité.
Pour éclairer les abrutis d’ici .
Quand on clamait ici qu’on ne touchera point à une seule virgule de ce code électoral ; certains criaient à la sorcellerie. A la rébellion, à l’insurrection. Il n’en sera rien. Quitte à ces gens-là qui n’ont pas de projet pour ce pays d’adopter la politique de la chaise vide lors des prochaines joutes électorales et qu’on déclare la majorité présidentielle gagnante à 100% sans élections . Des économies substantielles pour le trésor public.
Et ; on quitte ici.
Cherchez l’erreur.