La présidence Trump est montée au créneau, vendredi 25 juillet, face à une procédure judiciaire engagée en France contre X, le réseau social dirigé par Elon Musk. Au cœur de l’affaire : une enquête pour soupçons d’ingérence étrangère qui viserait l’algorithme de recommandation de la plateforme. L’intervention directe du département d’État américain marque un tournant inhabituel dans les relations transatlantiques en matière de régulation numérique.
Selon les autorités américaines, la démarche du procureur français, qui aurait sollicité l’accès à certains mécanismes techniques de X, pose un problème de principe. Elles y voient une tentative de restriction de la liberté d’expression sous couvert de lutte contre la désinformation. Le Bureau en charge des droits humains et de la démocratie a publiquement critiqué l’approche, estimant qu’aucune démocratie ne devrait imposer un contrôle sélectif des discours en ligne.
X rejette toute tentative d’influence informationnelle
Dans un message relayé sur sa propre plateforme, X a fermement écarté toute implication dans une quelconque manipulation. L’entreprise juge les accusations infondées et les associe à une tentative de décrédibilisation motivée par des considérations politiques. La demande d’informations sur son système algorithmique interne, considéré comme un atout stratégique, est perçue comme une menace directe pour sa confidentialité technologique.
Cette position est soutenue par Washington, qui affirme vouloir protéger les entreprises américaines face à des pratiques jugées excessives. Pour les autorités américaines, la plateforme subit une attaque institutionnelle ciblée, alors même qu’elle agit selon les normes établies de modération et de neutralité.
Une ligne de fracture numérique entre alliés
Ce différend entre les États-Unis et la France reflète un climat plus large de tension entre les deux rives de l’Atlantique sur la question du contrôle des technologies. Ces dernières années, plusieurs pays européens ont renforcé leurs exigences en matière de transparence algorithmique et de lutte contre les ingérences numériques, ce qui a entraîné de multiples confrontations avec les géants technologiques américains.
Mais dans la situation actuelle, l’affaire prend une tournure plus diplomatique. L’administration Trump, en soutien explicite à Elon Musk, semble vouloir établir une ligne rouge : celle de la non-ingérence dans la structure interne des plateformes issues de l’écosystème technologique américain. Elle se dit prête à défendre les principes qu’elle associe à la liberté d’expression, même si cela implique de s’opposer frontalement à une décision judiciaire émanant d’un pays allié.
Une affaire à suivre de près
Au-delà du cas de X, c’est la question de l’équilibre entre souveraineté numérique, protection des données sensibles et liberté d’information qui se trouve posée. L’issue de cette affaire pourrait créer un précédent dans la manière dont les démocraties occidentales abordent la régulation des grandes plateformes en période de tensions géopolitiques accrues.
À l’heure où les technologies de l’information sont devenues un champ d’affrontement stratégique, la réaction américaine montre un durcissement des lignes et confirme que la diplomatie numérique est désormais une composante à part entière des relations internationales.




« L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. » (T. Sankara). L’Europe a tout ce qu’il faut pour construire ses outils numériques mais elle s’obstine à consommer étatsunien
Musk est forcément innocent.
Comment juger l’implication d’un enfant dans ce genre de magouilles.
Non c’est bien trop sophistiqué pour comme manipulation pour lui.
À la limite Donald et son QI de 169…