L’Algérie, portée par l’ambition de consolider sa stature de puissance énergétique, mise plus que jamais sur son fleuron national, Sonatrach, pour transformer ses ressources en levier d’influence. Depuis plusieurs années, le groupe multiplie les accords avec de grands partenaires internationaux, affirmant sa capacité à jouer dans la cour des géants du secteur. De la sécurisation des anciens gisements à l’ouverture de nouveaux périmètres d’exploration, en passant par la diversification de ses débouchés commerciaux, Sonatrach avance à un rythme soutenu. Sa stratégie repose sur une présence territoriale renforcée, des investissements massifs et une volonté affichée de faire du gaz et du pétrole des instruments de souveraineté économique. Cette dynamique vient d’être réaffirmée à travers un contrat majeur signé avec l’italien ENI.
Zemoul El Kébir : un gisement, une promesse
Le nouveau projet, centré sur le site de Zemoul El Kébir dans le sud-est algérien, marque une nouvelle étape dans la collaboration entre Sonatrach et ENI. Le document paraphé ce lundi fixe un engagement sur trente ans, prolongeable pour une durée additionnelle de dix ans. La première étape du programme, qui s’étendra sur sept ans, est dédiée aux activités de recherche et de reconnaissance du potentiel du site. Pour cette phase préparatoire, environ 110 millions de dollars seront débloqués afin de mener à bien les études et les forages nécessaires.
Mais c’est surtout l’envergure du projet qui attire l’attention : l’exploitation prévue devrait générer l’équivalent de 415 millions de barils, dont plus de 9 milliards de mètres cubes de gaz. En matière de retombées économiques, ce volume représente une source de revenus durable et un argument de poids dans les discussions avec les partenaires internationaux, notamment européens. L’enveloppe globale d’investissement avoisine 1,35 milliard de dollars, confirmant le poids stratégique accordé à cette initiative.
Un partenariat stratégique dans un monde énergétique sous tension
La signature de ce contrat avec ENI intervient au moment où la sécurisation des approvisionnements est redevenue une priorité pour de nombreux pays. Pour l’Algérie, renforcer ses liens avec des acteurs de premier plan comme ENI offre une double garantie : d’une part, un accès aux marchés d’exportation les plus importants ; d’autre part, la possibilité de moderniser ses infrastructures grâce à un savoir-faire technique éprouvé.
Le choix d’un accord de partage de production, dans lequel chaque partie tire ses bénéfices de la matière extraite, traduit une volonté de co-construction et de gestion conjointe des risques. Pour Sonatrach, c’est aussi une manière de maintenir le contrôle sur ses ressources tout en attirant les capitaux nécessaires à leur valorisation. Ainsi, le partenariat avec ENI dépasse la simple extraction de pétrole et de gaz : il s’agit d’un pacte d’investissement dans l’avenir énergétique de la région.
À l’heure où les équilibres géopolitiques sont redéfinis par les crises énergétiques successives, l’Algérie confirme, à travers cet accord, sa volonté d’être un interlocuteur solide et prévisible. Pour Sonatrach, ce nouveau contrat n’est pas un aboutissement mais un jalon de plus dans une trajectoire qui vise à faire de l’entreprise un acteur régional puissant, ancré dans une logique de performance et d’indépendance stratégique.




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La mariée qui offre le meilleur d’elle-même car incapable d’extraire une goutte d’eau.